Torrent
- Nom masculin singulier
Définition
- cours d'eau à débit rapide entre des rives encaissées
- écoulement brusque et important
- au figuré, grande abondance (s'applique à tout ce qui peut affluer)
"torrent" dans l'encyclopédie
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TORRENTE BALLESTER GONZALO (1910-1999)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 154 mots
Avec Camilo José Cela et Miguel Delibes, Gonzalo Torrente Ballester compose la triade fameuse des écrivains espagnols nés dans les années 1910-1920. À l'instar des romanciers hispano-américains du « réalisme magique », mais puisant son inspiration dans les contes et légendes de sa Galice natale, il a su mêler, dans une œuvre abondante, la réalité et le fantastique, avec une verve puissante, non dénuée d'ironie.
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STYX
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 699 mots
Plus tard, le Styx fut confondu avec un torrent situé en Arcadie aux environs de Nonacris, dans les monts Aroania (près de l'actuel Solos) et dont l'eau se perdait sous terre.
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HYPALLAGE, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 951 mots
cette onde menaçante/Ce n'était que menace et bruit sans profondeur » (Le Torrent et la Rivière). La « profondeur » s'applique en même temps à « onde » et à « menace et bruit ». Dans le vers de Boileau, la surdétermination sémantique (due à l'isotopie du « crime » et à l'opposition antithétique de « vertu » et de « coupable ») rehausse l'effet esthétique déjà puissant grâce à l'emploi de l'hypallage : « Trahissant la vertu sur un papier coupable ».
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CARRIER JEAN-BAPTISTE (1756-1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 207 mots
« Quel torrent révolutionnaire que la Loire ! », écrivait Carrier à la Convention le 20 frimaire an II. Devenu gênant, il est rappelé à la demande de Robespierre ; la réaction thermidorienne, qui en fit le parangon de la Terreur, le fit juger et exécuter le 16 décembre 1794.
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LI CHENG [LI TCH'ENG] ET FAN KUAN [FAN K'OUAN] (Xe-XIe s.)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 12 124 mots
Et cela rend compte de l'extraordinaire vérité naturelle de l'œuvre, fort différente d'un réalisme d'imitation : rochers, arbres, torrent, montagnes ne sont pas le simple reflet d'un paysage particulier, d'une réalité donnée, ils sont eux-mêmes réels, parallèles dans leur réalité microcosmique aux rochers, arbres, torrent, montagnes du macrocosme. Dans l'harmonie de cet univers monumental et impassible, l'homme intervient à peine : humble organe d'un grand Tout, il n'est pas écrasé par le monde, mais immergé en lui.