Tortonien
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en géologie, relatif à un étage de la fin du miocène
Employé comme nom
- en géologie, étage de la fin du miocène
"tortonien" dans l'encyclopédie
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MARNES
- Écrit par Charles POMEROL
- 5 433 mots
- 1 média
Au contraire, les marnes bleues de Tortona, en Italie (Tortonien), sont plus homogènes. Parfois, à l'ère secondaire, mais surtout à l'ère tertiaire, les formations marneuses sont désignées par leurs fossiles caractéristiques : marnes à spatangues de l'Hauterivien, marnes à plicatules de l'Aptien, marnes à Pholadomya ludensis du Ludien, marnes à huîtres du Stampien, marnes à bryozoaires du Priabonien.
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NÉOGÈNE
- Écrit par Marie-Pierre AUBRY
- 6 092 mots
La série miocène comprend successivement les étages Aquitanien, Burdigalien, Langhien, Serravalien, Tortonien et Messinien. La série pliocène inclut les étages Zancléen, Piacenzien et Gélasien. Le Pléistocène est représenté par l'étage Calabrien. Le début du Pliocène est daté à 5,3 Ma. Il correspond à la base des marnes de Trubi, formation marine qui repose sur une épaisse couche de gypse.
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JURA
- Écrit par Georges CHABOT, Paul CLAVAL, André GUILLAUME, Solange GUILLAUME, Philippe HEBEISEN, Patrick RÉRAT et Encyclopædia Universalis
- 26 462 mots
- 4 médias
Le Miocène est transgressif (conglomérats et sables à éléments exotiques, calcaires coquilliers) ; le Tortonien est généralement lacustre (« Œningien »). Le Pontien est présent en Bresse (marno-calcaires gréseux) et dans le Jura bâlois (sables). Le Pliocène a été caractérisé dans le Sundgau (graviers) et en Bresse (sables). Les glaciers quaternaires ont occupé le Jura ; mais seuls les dépôts wurmiens sont encore bien conservés.
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FRANCE (Le territoire et les hommes) Géologie
- Écrit par Jean AUBOUIN, Jean COGNÉ, Michel DURAND-DELGA, François ELLENBERGER, Jean-Paul von ELLER, Jean GOGUEL, Charles POMEROL, Maurice ROQUES et Étienne WINNOCK
- 91 817 mots
- 26 médias
L'Europe centrale et occidentale contraste avec la plupart des autres masses continentales par le compartimentage de son relief et du tracé de son littoral, compartimentage qui traduit celui de sa structure géologique et explique sans doute certains aspects de son développement historique. On peut cependant, malgré les irrégularités de leurs tracés, distinguer de grandes zones, correspondant aux phases successives de plissement, chaque phase reprenant d'ailleurs en partie les terrains affectés par les précédentes (fig.