"traîneaux" dans l'encyclopédie

• SCOTT ROBERT FALCON (1868-1912)

  • Écrit par Lucien LAUBIER
  • 3 920 mots
  • 2 médias

  Après la réussite du premier hivernage dans les glaces de la péninsule antarctique du Belge Adrien de Gerlache à bord du navire La Belgica (1897-1899), le Norvégien Borchgrevink entreprend, un an plus tard, le premier hivernage à terre et utilise des traîneaux attelés de chiens. Une campagne de recherche internationale est alors entreprise, et ses travaux se poursuivront jusqu'à la Première Guerre mondiale.

• AMUNDSEN ROALD (1872-1928)

  • Écrit par Jean-Marcel CHAMPION
  • 3 044 mots
  • 2 médias

  Le 19 octobre, Amundsen se lance à l'assaut du pôle avec quatre hommes, cinquante-deux chiens et quatre traîneaux, engageant une dramatique course de vitesse avec le commandant Scott. Il touche au but le 14 décembre 1911, battant son concurrent britannique qui n'atteindra le pôle que le 17 janvier 1912, avant de périr sur le chemin du retour. Après la Première Guerre mondiale, aidé financièrement par le milliardaire américain Ellsworth, il s'intéresse au survol du pôle Nord par l'avion et le dirigeable.

• PÉTROGLYPHE

  • Écrit par Michel BRÉZILLON
  • 3 384 mots
  • 1 média

  Les thèmes les plus constants sont les personnages, les animaux, les armes, les véhicules (embarcations, chars, traîneaux) et surtout les signes et symboles. Le traitement des sujets va du géométrique pur à la figuration presque réaliste. Ils sont fréquemment juxtaposés, voire superposés, sans organisation apparente, mais peuvent également participer à des compositions : troupeaux, scènes de chasse ou de combat, tableaux de la vie quotidienne.

• THULÉEN

  • Écrit par Patrick PLUMET
  • 5 167 mots
  • 2 médias

  Des traîneaux à chiens très perfectionnés permettent le transport d'importantes charges sur la glace. De grandes embarcations collectives en peaux de morses et des kayaks assurent les déplacements et la chasse en mer. Les habitations semi-souterraines, munies d'un sas thermique et d'un couloir, sont chauffées en hiver par des lampes à huile. Les vêtements, en peaux, en fourrures, en intestins et en duvet, sont imperméables au froid et à l'eau.

• VICTOR PAUL-ÉMILE (1907-1995)

  • Écrit par Thierry FOURNIER
  • 13 433 mots

  Pour lui, l'ethnographie doit être participante et même « amoureuse » (il aura une liaison avec une jeune Inuit) : pour étudier les Ammassalimiut, il faut vivre avec et comme eux, utiliser leurs techniques, conduire le traîneau ou le kayak, s'assimiler au groupe afin de devenir invisible. De retour en France en octobre 1937, il mène de front cursus ethnographique et carrière d'explorateur : conférences, articles pour le grand public, publication de son journal d'expédition (Boréal, 1938 ; Banquise, 1939), introduction des techniques inuit en France (raid transalpin en traîneaux à chiens, 1938), étude ethnographique en Laponie (1939).