Tragédie-bouffe
- Nom féminin singulier
Définition
- en théâtre, type apparent de tragédie tournée en dérision, comme dans certaines pièces de Brecht
"tragédie-bouffe" dans l'encyclopédie
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EURIPIDE (env. 480-406 av. J.-C.)
- Écrit par Édouard DELEBECQUE
- 25 483 mots
- 2 médias
Au cœur du ve siècle, nous voici dans un milieu d'opéra-comique, de tragédie-bouffe ou de drame bourgeois. Pathétique et romanesque ; réalisme Aristote n'avait cependant pas tort de voir en Euripide « le plus tragique des poètes », et Racine a raison d'écrire qu'il « savait merveilleusement exciter la compassion et la terreur, qui sont les véritables effets de la tragédie » ; mais Racine obtient les mêmes effets par une mesure qu'il doit à l'esprit grec et non à son modèle.
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BRECHT BERTOLT (1898-1956)
- Écrit par Philippe IVERNEL
- 30 283 mots
- 7 médias
Cette transsubstantiation s'opère sur le mode de la tragédie-bouffe, dans le salon-bar de la veuve Begbick, symbole d'une société marchande régie par la loi de l'échange. L'échange se substitue à la collision tragique. Le pauvre héros, ce « dernier homme de caractère », écrit Brecht ironiquement, piégé par la bonne affaire, perdra son individualité dans la transaction.