"translitération" dans l'encyclopédie
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TRANSCRIPTIONS ET TRANSLITTÉRATIONS
- Écrit par Denis AUTESSERRE et France AUTESSERRE
- 11 972 mots
- 4 médias
Lorsqu'on se réfère aux dictionnaires, on s'aperçoit que les définitions des mots « transcription » et « translittération » restent imprécises, sinon contradictoires, et renvoient très souvent à des notions plus générales telles qu'« écriture » ou « notation ». Un premier travail de mise au clair s'impose donc : comment chaque terme se définit-il par rapport aux autres par ses usages et son champ d'application ?Le seul élément de spécificité semble être leur extension différente.
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PHARISIENS
- Écrit par André PAUL
- 4 649 mots
Le mot « pharisiens » n'est que la translitération du grec pharisaioi, lui-même décalque direct de la forme emphatique araméenne perishayyā, dérivée de l'hébreu perushīm qui, selon l'étymologie la plus probable, signifie « séparés ». L'origine du nom demeure cependant obscure et les essais pour l'expliquer sont nombreux : d'aucuns voient même dans « pharisiens » la simple transposition de « Perses », d'autres rattachent le terme à parash dans le sens de « diviser », « expliquer » l'Écriture, etc.
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APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES
- Écrit par Jean HADOT et André PAUL
- 54 630 mots
Le mot « apocalypse » est l'exacte translitération du terme grec apokalypsis, le premier de l'Apocalypse chrétienne dite de Jean, œuvre qui porte précisément son nom : elle le céda, comme générique, à bien d'autres antérieures de la même veine. Ce terme, qui signifie « révélation », dérive du verbe apokalyptein, « découvrir », « révéler », que la Bible grecque des Septante utilise pour traduire les verbes hébraïques galâh et hâsaph, dont la signification précise est « découvrir » (Exode, xx, 26) ou « révéler » (I Samuel, ii, 27).