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"traumatique" dans l'encyclopédie

  • STRESS POST-TRAUMATIQUE

    • Écrit par Grazia CESCHI
    • 6 508 mots

    Dès les années 1970, les vétérans de la guerre du Vietnam et les mouvements féministes, donnant voix aux survivantes de la violence conjugale et des abus sexuels, se mobilisent pour appuyer la définition d’une pathologie mentale d’origine traumatique : l’état de stress post-traumatique (E.S.P.T.). D’emblée, l’E.S.P.T. prend le contre-pied de l’approche dominante, d’inspiration psychanalytique, qui tend à considérer les « névroses traumatiques » comme le fruit de conflits intrapsychiques.

  • STRESS AIGU ET TROUBLES PSYCHO-TRAUMATIQUES

    • Écrit par Isabelle ROY
    • 31 744 mots

    État de stress post-traumatique constitué Par convention, on ne diagnostique pas un état de stress post-traumatique avant un délai d’évolution de trois mois après l’événement traumatique déclencheur. Si, après la phase immédiate et post-immédiate, certaines personnes développent d’emblée un tableau clinique complet d’état de stress post-traumatique, d’autres vivent normalement pendant un temps puis connaissent un état de stress post-traumatique retardé, soit insidieusement, soit brutalement lorsqu’elles vivent un événement de même nature ou à l’occasion d’un syndrome de reviviscence.

  • TROUBLES DISSOCIATIFS

    • Écrit par Cédric LEMOGNE
    • 25 975 mots

    D’après une étude menée en 2013 sur un échantillon de 25 000 personnes provenant de 16 pays, 14 % des personnes souffrant de trouble de stress post-traumatique présentaient des niveaux élevés de symptômes dissociatifs, tels que l'amnésie et la dépersonnalisation ou la déréalisation. Ce type d’observations a conduit à définir un sous-type de trouble de stress post-traumatique caractérisé par l’occurrence de symptômes dissociatifs.

  • TRAUMATISME PSYCHIQUE

    • Écrit par Hélène THOMAS
    • 6 708 mots

    En 1889, Hermann Oppenheim invente le terme de « névrose traumatique » à partir d'un présupposé étiopathogénique. L'action mécanique du choc est tenue responsable de l'affection. À la même époque, Jean-Martin Charcot considère que la conscience serait « hypnotisée » par l'effroi engendré lors de l'événement traumatique. Sigmund Freud construit une théorie générale des névroses où le traumatisme est considéré comme un choc violent (physique ou non) avec effraction psychique, puis bouleversement interne et psychique.

  • ABRÉACTION

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 2 300 mots

    Dans le sens le plus général, l'abréaction désigne toute décharge émotionnelle qui permet à un sujet d'extérioriser un affect lié à un souvenir traumatique et, en conséquence, de se libérer de son poids pathogène. Parfois, le malade « abréagit » spontanément (abréaction spontanée ou accidentelle), par exemple lorsque l'événement traumatique est récent.

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