Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

"travailleur" dans l'encyclopédie

  • AIT (Association internationale des travailleurs)

    • Écrit par Jean-Marie PERNOT
    • 1 413 mots
    • 1 média

    Première véritable forme d'organisation de l'internationalisme ouvrier, l'A.I.T. est fondée en 1864 à Londres, lors d'un meeting à Saint Martin's Hall. Fruit d'un projet franco-britannique, la Ire Internationale est au carrefour de plusieurs tentatives de regroupement : une entente corporative impulsée par les trade-unions britanniques et les mutuellistes proudhoniens français comme Henri Tolain et Eugène Varlin, une coalition de courants socialistes représentée par de petits partis ou des exilés, comme Karl Marx, qui rédige L'Adresse inaugurale et les statuts de l'association, enfin un mouvement de protestation internationale d'inspiration républicaine contre la répression russe en Pologne.

  • CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens)

    • Écrit par René MOURIAUX
    • 14 514 mots

    Le sigle C.F.T.C. représente deux réalités distinctes et cependant unies. La Confédération française des travailleurs chrétiens, c'est d'abord, de 1919 à 1964, l'expression syndicale du catholicisme social en France ; c'est ensuite, après la déconfessionnalisation majoritaire de la centrale, le rameau qui entend maintenir le mouvement professionnel d'inspiration chrétienne.

  • LES TRAVAILLEURS DE LA MER, Victor Hugo Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 6 577 mots
    • 1 média

    Écrits à Guernesey en 1864 et 1865, et publiés l'année suivante simultanément à Bruxelles et Paris, Les Travailleurs de la mer sont certainement, des œuvres composées par Victor Hugo (1802-1885) pendant l'exil, celle qui doit le plus au lieu lui-même. Cette influence s'accentue par la suite : au roman, intitulé initialement L'Abîme, et achevé en avril 1865, Hugo ajoute en effet, en mai, un livre liminaire, « L'Archipel de la Manche », qu'à la demande des éditeurs il consent à retirer de l'ouvrage avant de le réintégrer en 1883.

  • PÉONAGE

    • Écrit par Jean MEYER
    • 1 991 mots

    À l'origine, le péon est le travailleur agricole, non propriétaire, qui n'a que la force de ses bras pour vivre. Au xixe siècle, quand s'est posé en Amérique latine le problème de la main-d'œuvre agricole, une pratique nouvelle est apparue et a modifié le sens du mot. Par « péonage » on entend alors le système qui relève du seul droit non écrit et qui consiste à attacher l'ouvrier agricole à la propriété sur laquelle il travaille, en l'obligeant à s'endetter.

  • REUBELL JEAN-FRANÇOIS (1747-1807)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 2 032 mots

    Autoritaire, têtu, coupant, travailleur acharné, il tranche sur l'ensemble du personnel thermidorien ; par deux fois membre du Comité de salut public, puis membre du Directoire, il s'est fait une spécialité des questions de politique extérieure et prétend régenter, avec un inégal bonheur, la diplomatie de la « Grande Nation ». Après avoir pris sa bonne part de la réaction thermidorienne antijacobine, il n'entend pas qu'on remette en cause la destruction de l'Ancien Régime et sa bête noire demeure le clergé réfractaire ; républicanisme et anticléricalisme sont pour lui presque synonymes ; beaucoup moins intelligent mais beaucoup plus sérieux et travailleur que Barras, Reubell s'associe avec lui dans une lutte commune contre les « clichyens » et le seconde dans la préparation du 18-Fructidor.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.