Trière
- Nom féminin singulier
Définition
- dans l'Antiquité, en Grèce, navire de guerre à trois rangs de rameurs
"trière" dans l'encyclopédie
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DROMON
- Écrit par Jacques MÉRAND
- 1 031 mots
Le dromon est, à peu de chose près, une réplique byzantine de la trière gréco-romaine ; Léon VI, empereur de Byzance au ixe siècle, décrit ce navire monté par cent rameurs (cinquante de chaque bord, sur deux étages). À la différence, néanmoins, de la trière, le dromon est gréé en voile latine, à un ou deux mâts ; éventuellement, il sera pourvu de châteaux.
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LITURGIES HELLÉNIQUES
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 1 422 mots
Mais au ive siècle, à Athènes, les liturgies sont ressenties comme une charge de plus en plus lourde, singulièrement la triérarchie, et l'on cherche à s'y soustraire, soit par la pratique de l'échange (antidosis), qui consiste à intenter un procès à un adversaire qu'on prétend plus riche pour faire retomber sur lui le poids de la liturgie, soit en transformant la triérarchie, la liturgie la plus lourde, en un véritable impôt, l'équipement d'une trière ne reposant plus sur un seul individu mais sur un groupe de contribuables (loi de Périandre de ~ 357).
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MÉTÈQUES
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 9 457 mots
Parmi les liturgies, la triérarchie, c'est-à-dire l'équipement et le commandement d'une trière, lui demeure interdite. Il est par ailleurs astreint au paiement d'une taxe modique, le metoikion, qui le distingue du citoyen. Il bénéficie de la protection des tribunaux athéniens. Mais, théoriquement au moins, il ne peut se présenter en justice sans recourir à un prostatès, à un « patron » citoyen qui se porte garant de sa qualité de métèque.
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NAVIGATION MARITIME
- Écrit par Michel MOLLAT DU JOURDIN
- 41 606 mots
- 12 médias
La trière athénienne, descendante du navire égyptien, représente le modèle classique du vaisseau long antique. Navire de combat, la trière mesure trente mètres de long et quatre mètres de large ; son étrave, seule partie massive de la coque, porte un éperon pour l'abordage. Une ou plusieurs voiles carrées, utilisables aux seules allures du largue et du vent arrière, servent d'appoint à la propulsion assurée par plusieurs rangs de rameurs superposés (birèmes et trirèmes).
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CÉSAR (101-44 av. J.-C.)
- Écrit par Claude NICOLET et Michel RAMBAUD
- 42 375 mots
- 6 médias
Par recherche du classicisme, il a évité les termes trop précis, appelant un navire de guerre nauis longa sans préciser s'il est une birème ou une trière, appliquant cette interpretatio Romana aux dieux gaulois dont il fait Mercure, Jupiter, ou Minerve. Ses procédés de persuasion reposent souvent sur l'art de nommer et de taire. Par un trait de génie, il a évité d'étaler son ego en usant de la première personne.