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"trophosome" dans l'encyclopédie

  • OCÉAN ET MERS (Vie marine) Vie dans les grandes profondeurs

    • Écrit par Lucien LAUBIER
    • 21 275 mots
    • 3 médias

    Les bactéries symbiotes sont installées dans les cellules d'un tissu richement vascularisé, le trophosome. Le sang de Riftia contient une hémoglobine à poids moléculaire élevé, capable de fixer l'oxygène sur l'hème et l'hydrogène sulfuré sur un site de la globine : ainsi, l'hydrogène sulfuré, poison cellulaire violent, parvient sans danger jusqu'au trophosome.

  • OCÉAN ET MERS (Vie marine) L'écosystème marin

    • Écrit par Lucien LAUBIER
    • 10 032 mots
    • 3 médias

    Ainsi, devant l'absence de tube digestif chez les animaux appartenant au groupe des vers pogonophores – classé dans une famille d'annélides polychètes, celle des Siboglinidés –, on avait supposé qu'ils se nourrissaient de matière organique dissoute ou microparticulaire absorbée par leurs panaches tentaculaires ; en réalité, nous savons aujourd'hui que ces animaux sont nourris par les métabolites de bactéries symbiotes sulfo-oxydantes qu'ils hébergent dans un tissu nourricier, le trophosome.

  • POGONOPHORES

    • Écrit par Yves FRANÇOIS
    • 11 555 mots
    • 4 médias

    Depuis 1979, des recherches ont mis en évidence dans un tissu particulier (le trophosome) du métasome de plusieurs espèces (Siboglinum, Riftia...) de Pogonophores provenant de biotopes variés, de bactéries autotrophes chimiosynthétiques. Ces bactéries élaborent des substances organiques à partir de CO2 en tirant l'énergie nécessaire à ces synthèses de réactions d'oxydation des sulfures.

  • ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES

    • Écrit par René LAFONT et Martine MAÏBECHE
    • 23 710 mots

    Dans d'autres cas, les animaux sont dépourvus de tube digestif et ce processus devient alors le seul mode d'alimentation (directe ou indirecte) : de nombreux parasites vivant dans le tube digestif des vertébrés (par exemple les cestodes) se nourrissent ainsi en absorbant par leur tégument les substances organiques présentes dans le chyme intestinal de leur hôte ; d'autres, comme les sacculines (crustacés rhizocéphales parasites d'autres crustacés), produisent des « racines » qui plongent dans l'hémocœle de leur hôte ; certains enfin (par exemple les riftia des sources hydrothermales sous-marines) hébergent dans un « trophosome » des bactéries symbiotiques auxquelles ils fournissent les éléments nécessaires à leur chimiosynthèse (CO2, O2, H2S) et récupèrent ensuite une partie des composés organiques produits par celles-ci.

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