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"trumeaux" dans l'encyclopédie

  • TRUMEAU

    • Écrit par Maryse BIDEAULT
    • 985 mots

    Partie d'un mur entre deux baies ; on désigne aussi par « trumeau » ce qui sépare en deux lancettes les fenêtres hautes de la cathédrale de Chartres. Par extension, il s'applique presque exclusivement au support qui divise en deux la baie d'un portail. Conçu comme un étai vertical, le trumeau a surtout pour rôle de soutenir le linteau en son centre et d'éviter ainsi sa déformation, ou même sa rupture.

  • ADAM ROBERT (1728-1792) ET JAMES (1730-1794)

    • Écrit par Colombe SAMOYAULT-VERLET
    • 3 232 mots
    • 6 médias

    Le souci d'Adam pour une harmonie complète du décor se manifeste aussi par les dessins qu'il donnait pour les meubles, les bronzes (lustres, candélabres), pour les trumeaux de glaces, et même pour les grilles des foyers de cheminée. Tous ces éléments formaient ainsi un ensemble homogène ; ils constituent la grande originalité du décor Adam. Les théories des deux frères furent rassemblées dans les Works in Architecture of Robert and James Adam (1er vol.

  • CYCLE, peinture

    • Écrit par Cariss BEAUNE
    • 4 876 mots
    • 5 médias

    Tout d'abord, dans la mesure où l'architecture de la galerie offre peu de possibilités de décorations au plafond, elle cantonne la peinture sur le mur, ou plus exactement sur les trumeaux de la galerie. Le sujet ensuite est insolite, profane : la vie et l'éloge de Marie de Médicis par elle-même, attestation de sa propre puissance de son vivant. Jamais peinture et politique ne furent si intimement mêlées.

  • HORTA VICTOR (1861-1947)

    • Écrit par Françoise AUBRY
    • 11 256 mots
    • 1 média

    L’affirmation de la modernité La maison Autrique (Bruxelles, 1893) offre une façade aux accents insolites : encadrement de porte ogival, présence de supports en fonte au lieu de trumeaux en maçonnerie, détails sculptés égyptisants. À l’intérieur, le style Art nouveau que Horta va lancer prend naissance : motifs d’arabesques dans les mosaïques du sol et vitraux japonisants.

  • ORNEMANISTES

    • Écrit par Marianne ROLAND MICHEL
    • 14 138 mots

    Ce sont encore des objets liturgiques, des trumeaux, des portes, des meubles, voire un salon entier, et puis, comme Oppenord, des autels et des tombeaux. L'ornement s'étend à toutes les catégories d'objets, parfois avec redondance. Et si vers 1750-1760 l'Encyclopédie constate la dépravation du goût pour les ornements en peinture comme en architecture, si Jacques-François Blondel déplore ces « ornements qui n'étaient que des ornements se succédant les uns aux autres » dont il observe la bizarrerie, le manque de naturel et la surabondance, les ornemanistes n'en rivalisent pas moins d'imagination dans les modèles qu'ils inventent : aux Tableaux d'ornemens et rocailles de Jacques de Lajoüe répondent les Livres propres à ceux qui veulent apprendre à dessiner l'ornement chinois de Gabriel Huquier, les Panneaux et fantaisies propres à ceux qui aiment les ornements de Bellay, ou encore les Motifs chinois avec ornements rocailles de Jean Pillement, le Livre de principes de l'ornement en feuilles grotesques de Roberday et enfin le Nouveau Livre de principes d'ornemens particulièrement pour trouver un nombre infini de formes qui en dépendent, gravé d'après des dessins de Claude Gillot.

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