Tumorigène
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en biologie, qualifie une cellule susceptible de dégénérer en tumeur
"tumorigène" dans l'encyclopédie
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BARSKI GEORGES (1909-1985)
- Écrit par Jean BELEHRADEK
- 3 617 mots
Il eut l'idée de vérifier l'éventualité d'un transfert d'information génétique entre deux sortes de cellules de mammifère, Georges Barski a donc réalisé des cultures cellulaires mixtes dans lesquelles il a cocultivé, intimement associées, des cellules murines (cellules de souris) tumorigènes avec des cellules murines d'une autre sorte dépourvues de capacité tumorigène.
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ROUS PEYTON (1879-1970)
- Écrit par Samya OTHMAN
- 1 374 mots
Le pouvoir tumorigène très rapide du virus du sarcome de Rous a suscité depuis lors de très nombreux travaux qui ont abouti dans les années 1970 au concept d'oncogène, élément fondateur de la théorie moléculaire du cancer. Professeur émérite de l'institut Rockefeller, Rous se voit décerner en 1966, soit cinquante-sept ans après sa découverte, le prix Nobel de physiologie ou médecine.
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ONCOGENÈSE ou CANCÉROGENÈSE ou CARCINOGENÈSE
- Écrit par Roger MONIER
- 40 113 mots
- 5 médias
Ces observations ont été complétées ultérieurement par celles qui portent sur le transfert dans une cellule tumorigène d'un seul chromosome provenant d'une cellule normale. Par exemple, le transfert d'un chromosome 11 humain normal dans une cellule tumorigène dérivée d'une tumeur rénale de Wilms lui fait perdre sa tumorigénicité. Il semble donc qu'il existe dans les cellules normales des gènes dont l'activité contrebalance celle des oncogènes activés, et qu'on appelle, pour cette raison, gènes anti-oncogènes ou, mieux, gènes suppresseurs de tumeurs.
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VIRUS
- Écrit par Vincent BARGOIN
- 45 896 mots
- 4 médias
L'activité d'une protéine virale, dite T (tumorigène), capable d'activer la transcription de divers gènes cellulaires, dont des proto-oncogènes, provoque la transformation. Une trans-activation analogue a été reconnue dans les tumorisations provoquées chez l'animal par l'adénovirus et, chez l'homme, par certains papillomavirus par exemple, dont les types 16 et 18 sont retrouvés à l'état de provirus dans 80 p.
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HYBRIDATION
- Écrit par Georges BARSKI, Yves DEMARLY et Simone GILGENKRANTZ
- 32 592 mots
- 2 médias
Elles ont un redoutable pouvoir tumorigène. De plus, issues d'un clonage thérapeutique, elles provoquent une grave interrogation éthique. Si le clonage reproductif fait actuellement l'objet d'une réprobation quasi unanime dans le monde, de grandes réticences subsistent aussi vis-à-vis du clonage thérapeutique. L'utilisation de cellules souches adultes permettrait d'éluder la question ; il n'est pas certain, toutefois, que celles-ci offrent les mêmes potentialités que les cellules embryonnaires.