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"tunisien" dans l'encyclopédie

  • GAMMOUDI MOHAMED (1938- )

    • Écrit par Pierre LAGRUE
    • 5 009 mots

    Gammoudi devient le premier Tunisien champion olympique ; le président Habib Bourguiba l'élève au grade de lieutenant. En 1972, à trente-quatre ans, Mohamed Gammoudi fait encore partie des favoris pour les courses de fond aux jeux Olympiques de Munich. Le 3 septembre, le Tunisien ne peut pas défendre réellement ses chances dans le 10 000 mètres : victime d'une chute peu avant la mi-course, il abandonne.

  • BEN YOUSSEF SALAH (mort en 1961)

    • Écrit par Emile SCOTTO-LAVINA
    • 2 243 mots

    L'évacuation des troupes françaises de l'ensemble du territoire tunisien constitue à ses yeux un préalable indiscutable à une véritable indépendance nationale. De lieutenant et d'ami fraternel de Bourguiba (qui rentre triomphant le 1er juin 1955 à Tunis), il devient son ennemi irréductible. Une épreuve de force, terrible et déchirante, va s'engager avec les membres du bureau politique du parti, coupables de pratiquer une « politique de reniement et de trahison » à l'égard du peuple tunisien et de la révolution algérienne.

  • FELLAGHA

    • Écrit par Jean-Charles BLANC
    • 1 098 mots

    Le mot fellagha entre dans la langue française au début de la Première Guerre mondiale, lors du soulèvement de Khalīfa ibn ‘Askar dans le Sud tunisien. C'est sous ce terme que les troupes françaises désignent les rebelles, le terme sera de nouveau utilisé entre 1952 et 1954 lors du mouvement d'indépendance tunisien, la presse européenne l'utilisant alors invariablement pour désigner tous les nationalistes, quels qu'ils soient, formant des groupes armés et engagés dans la lutte politique contre le colonialisme.

  • BOURGUIBA HABIB (1903-2000)

    • Écrit par Jean LACOUTURE
    • 9 018 mots
    • 1 média

     Bourguiba de parler de succession, si tant est que l'on puisse succéder à Bourguiba, « combattant suprême », père fondateur de la patrie et guide inspiré du peuple tunisien. Le socialisme destourien Formé par l'école française libérale, peu intéressé à l'origine par les questions économiques, Habib Bourguiba aura eu quelque peine à se rallier, dans la lutte pour le développement, à un dirigisme pour lequel il n'avait guère d'inclination, dès lors que le plus brillant de ses collaborateurs, Ahmed ben Salah, ancien syndicaliste, lui eut démontré que, faute de capital national et d'une aide étrangère suffisante, l'État tunisien devait prendre en charge la production, voire la distribution.

  • MADANĪ AḤMAD TAWFIQ AL- (1899-1983)

    • Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
    • 3 009 mots

    Al-Madanī prend part au mouvement nationaliste tunisien à ses débuts et compte parmi les fondateurs du parti du Destour. Exilé en Algérie en 1924, il milite avec les ulémas algériens. Rédacteur politique de la revue Al-Shihāb (1931), rédacteur en chef d'Al-Basā'ir, secrétaire permanent du Front algérien pour la défense et le respect de la liberté (1952), membre fondateur du F.

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