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"turkmène" dans l'encyclopédie

  • TURKMÈNES

    • Écrit par Bernard DUPAIGNE
    • 9 819 mots

    Le turkmène fait partie du groupe sud-ouest des langues turques, avec l'osmanli et l'azeri, et comprend plusieurs dialectes : le yomud, le tekke, l'ersari, le göklen. Organisation sociale traditionnelle Autrefois, chaque concentration de yourtes nomades ne comprenait qu'un seul sous-groupe. La solidarité était fondée sur les liens de parenté ; chaque chef de famille était, en principe, sur un plan d'égalité avec les autres.

  • TURKMÉNISTAN

    • Écrit par Isabelle OHAYON, Arnaud RUFFIER, Denis SINOR, Julien THOREZ et Encyclopædia Universalis
    • 28 708 mots
    • 4 médias

    Les médias, outre les éloges de l'action du président turkmène, ne cessent de dénoncer l'instabilité chronique des pays voisins ayant choisi un autre type de régime. La structuration même de la société turkmène divisée en sept tribus historiquement enclines à l'affrontement constitue un autre prétexte utilisé par le pouvoir pour justifier son autoritarisme.

  • NIAZOV SAPARMOURAD (1940-2006)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 934 mots

    En 1985, il devient chef du Parti communiste turkmène, qu'il renommera, apràs l'indépendance, Parti démocratique du Turkménistan. Il soutient le putsch de 1991 contre Gorbatchev et reste au pouvoir après l'implosion de l'Union soviétique, devenant président de son pays, cumulant les fonctions de Premier ministre, chef des armées, leader du parti unique.

  • QIZILBASH

    • Écrit par Jean CALMARD
    • 3 910 mots

    Ce nom resta celui de l'élite militaire turkmène qui causa tant de problèmes au pouvoir séfévide durant la seconde moitié du xvie siècle, au point que Shāh ‘Abbās Ier (1588-1629) s'efforça de faire éduquer à l'iranienne des officiers qizilbash et de les faire participer aux hautes fonctions administratives. Pour faire échec à l'influence qizilbash, il dut aussi réorganiser l'armée sur le modèle ottoman en y incorporant des gholām (esclaves chrétiens islamisés d'origine caucasienne).

  • DYNASTIE DES QADJAR

    • Écrit par Pascal BURESI
    • 1 263 mots

    Ce chef de la tribu turkmène des Qadjar a conquis le pouvoir en s'appuyant sur des clans arabes et kurdes épars et sur les tribus de sa région d'origine, le Mazandéran. Après s'être emparé du nord et du centre du royaume et avoir choisi, en 1786, Téhéran pour capitale, Aghā Muhammad khān met fin, en 1794, au pouvoir des Zand qui dirigent l'Iran depuis 1750 et, deux ans plus tard, se fait couronner shāh.

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