Ultra-catholique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en histoire, relatif à des parties ou des gouvernements appliquant rigoureusement les principes du catholicisme
"ultra-catholique" dans l'encyclopédie
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GUERRES DE RELIGION EN FRANCE, en bref
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 206 mots
- 1 média
Après le massacre de villageois protestants à Wassy en 1562, la guerre civile éclate entre le camp ultra-catholique et pro-espagnol et les réformés, vite dirigés par Henri de Navarre, tandis que les monarques valois cherchent une réconciliation autour de la figure sacrée du roi. Mais le massacre de la Saint-Barthélemy (1572) ruine tout loyalisme protestant et livre la monarchie à l'influence des Guise, qu'Henri III doit bientôt éliminer, avant d'être poignardé par un moine (1589).
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EUROPE : GUERRES DE RELIGION (repères chronologiques)
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 952 mots
1618 Révolte en Bohême contre la politique ultra catholique des Habsbourg. Début de la guerre de Trente Ans. 1620 Bataille de la Montagne-Blanche : l'armée de la Bohême, dirigée par l'électeur palatin calviniste Frédéric V, est écrasée par les troupes de l'empereur Ferdinand II. Expédition militaire de Louis XIII en Béarn afin d'y rétablir le culte catholique.
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RELIGION GUERRES DE
- Écrit par Jean DELUMEAU
- 25 514 mots
- 2 médias
En France, Henri III, qui entendait rester fidèle à Rome, fit néanmoins assassiner les Guises, chefs du parti ultra-catholique, et s'appuya finalement sur un relaps – le roi de Navarre (plus tard Henri IV). En Allemagne, le luthérien Maurice de Saxe lutta un moment à côté de Charles Quint contre les autres princes protestants de l'Empire. De même Jean-Georges de Saxe, luthérien lui aussi, prit d'abord parti contre l'Électeur palatin, Frédéric V, un calviniste que les Tchèques avaient couronné roi de Bohême en 1619.
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ÉLISABETH Ire (1533-1603) reine d'Angleterre (1558-1603)
- Écrit par André BOURDE
- 32 577 mots
- 2 médias
Le moment était mal choisi pour échafauder cette combinaison dynastique et ultra-catholique : la crise qui affecte Anvers retentit gravement sur les vieilles relations économiques entre l'Angleterre et les Pays-Bas espagnols (relations qui, jusque-là, avaient atténué les divergences politiques et religieuses) ; détourné des Pays-Bas, le commerce anglais cherche d'autres débouchés, et notamment vers cet empire espagnol d'outre-mer dont les trésors jalousement monopolisés permettent à Philippe II – à l'heure où d'Amérique affluent les métaux précieux – de mettre en œuvre son programme de domination politique et religieuse.