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Understatement

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. (mot anglais) litote, expression typique de l'humour anglais

"understatement" dans l'encyclopédie

  • RAFT GEORGE (1895-1980)

    • Écrit par Gérard LEGRAND
    • 3 559 mots

    Non dénué de talent dramatique, mais doté d'une solide paresse (qui coïncide d'ailleurs avec le goût croissant, à l'époque, du cinéma américain pour les acteurs pratiquant l'understatement), George Raft s'impose surtout par son charme un peu félin, jusque dans un film aussi violent que À chaque aube je meurs (Each Dawn I Die, de William Keighley, 1939) où il est d'ailleurs excellent.

  • LARKIN PHILIP (1922-1985)

    • Écrit par Paul VOLSIK
    • 4 250 mots

    Tout, dans sa vie, semble relever d'une espèce de litote, d'understatement, d'« effacement », dont les racines s'étendent très loin dans la poésie anglaise (on pense à Auden vers la fin de sa vie), mais aussi, et surtout, dans la société anglaise elle-même. On peut voir dans l'œuvre de Larkin (deux romans : Jill [1946], Une jeune fille en hiver [A Girl in Winter, 1947], et des recueils de poèmes : Le Bateau qui mit le cap au nord [The North Ship, 1945], Un moindre aveuglement [The Less Deceived, 1955], Les Mariages de la Pentecôte [The Whitsun Weddings, 1964] et Hauts Vitraux [High Windows, 1974]) l'expression d'un double refus : refus de l'« enthousiasme politique » (notamment celui des poètes des années trente), responsable, à ses yeux, des horreurs des totalitarismes, refus aussi de l'« enthousiasme poétique » qu'on retrouve chez les romantiques et leurs héritiers (notamment chez les poètes « apocalyptiques » anglais des années quarante).

  • REDGRAVE MICHAEL (1908-1985)

    • Écrit par André-Charles COHEN
    • 4 254 mots

    Il y incarne dans ce film un jeune musicien pratiquant l'understatement – ces répliques ironiques et ambigües, chères à Harold Pinter. Comédien de charme, Michael Redgrave poursuivit alors une double carrière. En effet, au contraire d'autres acteurs de formation classique, il ne juge pas le cinéma inférieur au théâtre. Il devient donc la vedette de nombreux films de prestige, souvent adaptés d'œuvres littéraires : Kipps d'après H.

  • THE SERVANT, film de Joseph Losey

    • Écrit par Laurent JULLIER
    • 4 981 mots

    Mais que l'on n'attende pas de signes trop explicites de ce film où les disputes et les orgies mêmes semblent construites sous le signe de l'understatement (retenue). Il y a bien des métaphores, mais elles servent le propos principal. Le miroir en œil de poisson du living room, semblable à celui qu'utilise le peintre Van Eyck dans Les Époux Arnolfini, installe la première partie du film sous le signe de la surveillance – Barrett est partout, voit tout ; il n'y a plus d'espace privé.

  • NEWMAN PAUL (1925-2008)

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 8 410 mots
    • 1 média

    L'excès, l'extériorisation sans limites des affects, issus de l'Actors Studio, font peu à peu place à l'understatement, un jeu intériorisé où une crispation de la mâchoire, un léger mouvement des yeux, une position du corps en disent plus que toute gesticulation. Même au milieu des flammes de La Tour infernale (1974), la maîtrise de soi devient la signature de Newman.

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