Unijambiste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- qui n'a qu'une jambe
Employé comme nom
- personne ayant subi l'amputation d'une jambe
"unijambiste" dans l'encyclopédie
-
SINIAC PIERRE (1928-2002)
- Écrit par Claude MESPLÈDE
- 4 205 mots
Auteur iconoclaste et inclassable, Siniac se tourne ensuite vers le thriller (L'Or des fous, Le Tourbillon, L'Orchestre d'acier) puis, avec Aime le maudit (1980) et deux excellents recueils de nouvelles (L'Unijambiste de la cote 284 ; Reflets changeants dans une mare de sang), il obtient le grand prix de littérature policière 1981. Par la suite, il se singularise de nouveau avec une série de récits qu'il qualifie lui-même de « fanpol », car leur intrigue emprunte au fantastique : un automobiliste découvre avec horreur que sa voiture est ensorcelée.
-
BUÑUEL LUIS (1900-1983)
- Écrit par Jean COLLET
- 14 961 mots
- 3 médias
Qu'on pense à l'enlisement des amants à la fin du Chien andalou, à celui du Noir (La Jeune Fille), de l'unijambiste et de l'autocar (Subida al cielo). Angoisse cauchemardesque, peur de perdre ses jambes, d'être englouti par une matière vaste et sournoise comme la mer. Le tragique de Buñuel est là : l'homme est un animal vertical. Les pieds collés à la terre, et la tête habitée par une conscience.
-
JOYCE JAMES (1882-1941)
- Écrit par Jean-Jacques MAYOUX
- 42 382 mots
- 1 média
Une vision nouvelle en résulte : un personnage est entrevu en action, il disparaît, mais, au bout de quelques pages, on le retrouve occupé à la même action ; le sens d'une continuité s'acquiert à travers une discontinuité ; et ces continuités perçues à tour de rôle par les divers personnages se construisent ensemble et construisent l'espace-temps qui est la réalité vivante de la ville : passage de rue en rue des mêmes hommes-sandwichs, du même aveugle frappant le sol de sa canne, de la même cavalcade officielle, du même matelot unijambiste chantant sa ritournelle et recevant des pennies.
-
ROCOCO
- Écrit par Georges BRUNEL, François H. DOWLEY et Pierre-Paul LACAS
- 115 847 mots
- 14 médias
Les termes qui désignent les styles sont très souvent, dans leur acception primitive, des mots péjoratifs : gothique, maniérisme, baroque, pompier ont été ou sont encore employés avec une valeur polémique. Ils permettent de qualifier, ou plutôt de disqualifier, le goût réputé mauvais d'une époque révolue. L'historien se trouve ainsi hériter de notions vagues et d'un usage malaisé ; la polémique ne s'embarrasse guère en effet de nuances, sa loi veut au contraire qu'elle amalgame sous un seul qualificatif désobligeant ou injurieux toutes sortes de manifestations et de phénomènes pour mieux les rejeter en bloc.