Unum
Définition
- dans l'expression latine "ad unum ", jusqu'au dernier, jusqu'au bout
"unum" dans l'encyclopédie
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PROSLOGION, Anselme de Cantorbéry Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 4 718 mots
Elle insiste sur la dimension « mystique » ou « existentielle » du texte anselmien, l'unum argumentum se fondant selon elle non sur un concept ou une idée de Dieu (une essence) mais seulement sur un nom, qui indique l'absolue transcendance de son référent – et faisant de cette inaccessibilité le moyen même, pour la raison qui s'y mesure, d'atteindre Dieu : démarche qui place la foi à son point de départ, comme à son point d'arrivée.
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COMENIUS ou JAN AMOS KOMENSKY (1592-1670)
- Écrit par Vaclav CERNY
- 8 850 mots
Se fondant sur les idées de l'unité et de l'harmonie de l'Acte créateur divin, donc de la finalité commune de l'existant – omnia ab Uno, omnia ad Unum, tout procède de l'Un et tout tend vers l'Un –, persuadé, par conséquent, que les domaines de l'être se correspondent et se reflètent, Komenský conçoit la pansophie comme un système de savoir humain réformé.
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CURIE ROMAINE
- Écrit par Jean PASSICOS
- 5 958 mots
On trouve ensuite les secrétariats : pour l'union des chrétiens, pour les non-chrétiens, pour les non-croyants et, en quatrième lieu, les conseils et commissions : principalement le conseil des laïcs, la commission Justice et Paix, le conseil Cor unum, la commission biblique et la commission théologique, la commission pour la réforme du droit canonique, la commission pour l'étude des problèmes de la femme et celle de la famille.
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ANALOGIE
- Écrit par Pierre DELATTRE, Alain de LIBERA et Encyclopædia Universalis
- 57 353 mots
Le Thuringien n'a pas été suivi sur ce terrain ; et sa critique de l'analogie a été, elle-même, submergée par la consolidation scolaire d'un concept général de l'analogie tiré de la triple distinction thomasienne des diverses formes d'analogie ad unum alterum et ad unum ipsorum. En cherchant à faire de l'analogie la clef de voûte d'une métaphysique ou d'une philosophie chrétiennes, axées sur la participation graduelle à l'être, la théologie néo-scolastique a ainsi perdu à la fois le contact avec Aristote et avec Thomas.
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LE NOM DE LA ROSE, Umberto Eco Fiche de lecture
- Écrit par Jacques JOUET
- 8 243 mots
- 1 média
] de tuer un homme, fût-ce pour dire Credo in unum Deum... » L'autre enjeu du doute est celui du rire, lié à l'imagerie, à la représentation. Faut-il considérer comme nocive ou bénéfique l'irrévérence des images tracées dans les marges des livres saints, illustrations grotesques du monde à l'envers ? « Ainsi donc, ironise le sévère orthodoxe, la parole de Dieu se manifeste à travers l'âne qui joue de la lyre, l'andouille qui laboure avec son écu, les bœufs qui s'attachent tout seuls à la charrue, les fleuves qui remontent les courants, la mer qui prend feu, le loup qui se fait ermite ! » L'enseignement par le rire, établissant une distance entre le livre et le lecteur, va dans le sens d'un mode de lecture thomiste à l'opposé d'une conception augustinienne de la lecture privilégiant la pieuse contemplation.