Uretère
- Nom masculin singulier
Définition
- en anatomie, canal unissant le rein à la vessie
"uretère" dans l'encyclopédie
-
MÉGA-URETÈRE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 322 mots
Dilatation totale ou partielle, primitive en apparence et souvent bilatérale, de l'uretère. La forme typique est une anomalie congénitale que l'on découvre chez l'enfant à la suite de manifestations douloureuses ou infectieuses au niveau des voies urinaires. Elles amènent en effet à pratiquer l'urographie intraveineuse.
-
UROLOGIE
- Écrit par Pierre ABOULKER
- 17 186 mots
Normalement, la jonction entre la vessie et l'uretère dispose d'un mécanisme musculaire qui assure le passage de l'urine de l'uretère dans la vessie, et s'oppose, lors de la contraction de la vessie, qui augmente la pression intravésicale, au reflux de l'urine dans l'uretère, urine qui contient occasionnellement des agents infectieux ainsi transportés jusqu'aux reins.
-
SPASME
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 592 mots
Les spasmes du cholédoque ou de l'uretère se traduisent par les « coliques » dites hépatiques et néphrétiques. Le spasme coronarien a été identifié comme l'un des grands mécanismes d'ischémie myocardique (donc d'infarctus du myocarde). Le spasme des voies digestives peut siéger à divers niveaux de celles-ci. Le redoutable spasme laryngé qui affecte des muscles striés obéit à un déterminisme d'une autre nature.
-
URINAIRE APPAREIL
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 28 261 mots
- 6 médias
Au niveau des uretères, on peut découvrir assez fréquemment des anomalies diverses : uretère mal abouché à la vessie, d'où « reflux vésico-rénal », méga-uretère, uretère bifide, dilatation kystique de l'extrémité vésicale, uretère dédoublé, se terminant parfois sur l'urètre en court-circuitant la vessie, d'où incontinence totale. Quant aux malformations rénales, elles sont souvent associées aux précédentes.
-
EUSTACHI BARTOLOMEO (entre 1500 et 1510-1574)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 2 805 mots
- 1 média
Ses travaux les plus importants concernent le bassinet, l'uretère, le rein et les glandes surrénales, qu'il découvrit en 1543. En outre, il démontra l'existence d'une communication entre la cavité tympanique de l'oreille moyenne et les fosses nasales, que l'on nommera trompe d'Eustache. Ses études anatomiques de l'oreille marquent véritablement les débuts de l'otologie.