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Usé

  • Adjectif masculin singulier
  • Verbe au participe passé masculin singulier

Définition

  1. détérioré par un grand usage en parlant d'un objet
  2. affaibli par l'âge, la fatigue, etc. en parlant d'une personne
  3. familièrement, banal

Forme dérivée du verbe « user »

"usé" dans l'encyclopédie

  • PANTALON

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 608 mots

    Tel qu'il existait déjà dans l'Antiquité, Pantalon est le type du vieillard de comédie : goutteux, reniflant, toussant, crachotant, affublé d'un long nez crochu, vêtu d'un habit noir usé et sale, voûté, pour le physique ; au moral, cupide, avare, prétentieux, le plus souvent amoureux ridicule, ou franchement libidineux. Il semble devoir être éternellement la dupe de quelqu'un, que ce soit d'un fils, qu'il tient dans la misère, d'un rival, ou d'un valet, Arlequin ou Scapin, qui recourt à toutes sortes de déguisements pour lui soutirer de l'argent.

  • LIGE

    • Écrit par Anne BEN KHEMIS
    • 587 mots

    Le roi de France a beaucoup usé de cette méthode pour faire entrer dans la mouvance capétienne les seigneurs de provinces voisines dépendant de princes étrangers, en particulier du roi d'Angleterre. Quand le pouvoir royal fut reconnu dans tout le royaume, cet usage tomba en désuétude.

  • BOINEBROKE JEAN DE (mort en 1285/86)

    • Écrit par Josiane COEKELBERGHS-CUYPERS
    • 1 697 mots

    Sa réparation testamentaire, pratique courante à l'époque, montre comment il a usé des pouvoirs détenus par lui. Innombrables sont les plaignants qui viennent après sa mort raconter comment ils furent traités et réclamer ce que Boinebroke avait indûment saisi. On peut étudier par ces documents la manière dont les marchands banquiers de ce temps traitaient leurs concitoyens plus faibles et usaient de leur triple rôle d'employeur, de propriétaire et de magistrat.

  • LOUIS-MARIE GRIGNION DE MONTFORT saint (1673-1716)

    • Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
    • 1 641 mots

    Il meurt à quarante-trois ans, usé par la fatigue et les pénitences. Il a été canonisé en 1947. Son principal traité spirituel, L'Amour de la Sagesse éternelle, révèle un esprit mystique, soucieux de la divinisation de l'homme et marqué par une vision anthropologique très moderne. Les principaux thèmes en sont repris dans Le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, petit traité qui ne fut imprimé qu'au xixe siècle et qui connut un grand succès : Montfort y montre comment cette divinisation fut opérée au premier chef dans Marie et, par elle, étendue au reste de l'humanité dans l'Incarnation de son Fils.

  • AUGEREAU CHARLES PIERRE FRANÇOIS (1757-1816) maréchal d'Empire (1804) duc de Castiglione (1808)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 1 762 mots

    En 1814, Napoléon lui confie l'armée de l'Est ; Augereau, usé, défaitiste, se laisse manœuvrer et battre, malgré les objurgations de Napoléon qui l'appelle à « reprendre ses bottes et sa résolution de 93 » ; dès le début d'avril, il lance une proclamation où il injurie vilement le Corse, auquel il dénie jusqu'à la nationalité française, et fait passionnément l'éloge de la cocarde blanche : aux Cent-Jours, malgré de nouveaux efforts pour rentrer en grâce auprès de Napoléon, il sera rayé de la liste des maréchaux.

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