Vératrine
- Nom féminin singulier
Définition
- en pharmacologie, alcaloïde toxique produit par l'ellébore blanc
"vératrine" dans l'encyclopédie
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MAGENDIE (F.) ET L'EXPÉRIMENTATION PHARMACOLOGIQUE
- Écrit par François CHAST
- 1 267 mots
En 1821, il édite une synthèse de ses travaux sur l'effet de nombreux médicaments anciens ou nouveaux (noix vomique, morphine, acide prussique, émétine, strychnine, vératrine, quinine, etc.). C'est la publication de son Formulaire pour l'emploi et la préparation de plusieurs nouveaux médicaments, ouvrant ainsi la voie d'une pharmacologie scientifique.
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PELLETIER PIERRE JOSEPH (1788-1842)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 305 mots
Il poursuit alors ses recherches dans ce domaine avec Caventou ; ensemble, ils découvrent ainsi la strychnine en 1818, la brucine et la vératrine en 1819, puis la cinchonine, la colchicine et la quinine en 1820. Certains de ces composés trouvent bientôt une application thérapeutique, qui marque le début d'un abandon progressif des extraits végétaux bruts au profit des composés directement issus de la nature ou formulés par les chimistes.
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CAVENTOU JOSEPH BIENAIMÉ (1795-1877)
- Écrit par Georges BRAM
- 1 569 mots
En 1818, Caventou et Pelletier isolent la strychnine de la fève de Saint-Ignace et de la noix vomique ; en 1819, la brucine et la vératrine ; en 1820, ils obtiennent la cinchonine et la quinine à partir de l'écorce de quinquina et mettent au point un procédé de préparation du sulfate de quinine qui va très vite être de plus en plus demandé comme agent thérapeutique.
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NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie
- Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON et Henri SCHMITT
- 75 670 mots
- 11 médias
À l'inverse, certains corps appelés labiliseurs – vératrine, par exemple – accroissent cette perméabilité ; les fibres nerveuses répondent alors à un stimulus unique par des décharges répétitives d'influx dans le muscle et dans le nerf. Pharmacologie des structures jonctionnelles Historique L' action des médicaments sur les jonctions nerveuses constitue l'un des chapitres fondamentaux de la neuropharmacologie, depuis que les pharmacologues ont mis en évidence, entre 1900 et 1940, le mode de transmission neurohumorale de l'influx nerveux, qui s'est substitué à celui d'une transmission électrique.
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PHARMACOLOGIE
- Écrit par Edith ALBENGRES, Jérôme BARRE, Pierre BECHTEL, Jean-Cyr GAIGNAULT, Georges HOUIN, Henri SCHMITT et Jean-Paul TILLEMENT
- 111 819 mots
- 9 médias
Bien que sa médecine fût surtout expectative, il utilisa néanmoins trois cent cinquante plantes dont la belladone, la jusquiame, l'opium, la vératrine. L'herbier de Dioscoride (ier s. apr. J.-C.) contient la description de cinq cents plantes. Les Romains, héritiers des Grecs, utilisèrent aussi les ressources de la botanique, et Galien (iie s. apr. J.