Véreux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- qui est gâté par les vers
- homme malhonnête
"véreux" dans l'encyclopédie
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GIROD FRANCIS (1944-2006)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 838 mots
Francis Girod fait une entrée fracassante dans l'univers cinéphilique en 1974, avec Le Trio infernal où Michel Piccoli, en avocat véreux, Romy Schneider, en épouse soumise, et Mascha Gonska, en belle-sœur attentive, découpaient puis réduisaient en bouillie leurs victimes dans une baignoire remplie d'acide sulfurique. Un temps journaliste au Nouvel Observateur et à l'O.
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NARCISSE, lat. NARCISSUS (mort en 54)
- Écrit par Joël SCHMIDT
- 1 830 mots
Le portrait peu flatteur qu'en fait Racine dans Britannicus, l'opprobre dont il a été chargé par Suétone et par Tacite, l'homme véreux, le concussionnaire, l'intrigant et le criminel qu'il fut sans doute ne sauraient nous cacher le rôle important qu'il joua dans l'Empire romain. Ancien esclave grec, affranchi, Narcisse est intelligent, cultivé et rusé.
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REYBAUD LOUIS (1799-1879)
- Écrit par Louis LECOMTE
- 1 962 mots
Tour à tour poète romantique, adepte du saint-simonisme ou homme de paille d'un affairiste véreux, le héros traverse toutes les « nouveautés » de son temps, et n'y connaît que des échecs en dépit de l'enthousiasme avec lequel il s'entiche d'elles. Servi par une grande facilité de plume, Louis Reybaud a aussi collaboré à de nombreuses publications à caractère encyclopédique ou documentaire.
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KRAUS KARL (1874-1936)
- Écrit par Marie-Claude DESHAYES
- 2 116 mots
Aussi courageux que désespéré, Kraus livre ses idées essentielles dans un drame monumental intitulé Les Derniers Jours de l'humanité (1918-1919), où il dénonce vigoureusement la guerre capitaliste, les spéculateurs, généraux et journalistes véreux. Dans les années vingt, Kraus s'attaque à Werfel et à l'esprit « pseudo-révolutionnaire » d'un certain expressionnisme.
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RAIMU JULES MURAIRE dit (1883-1946)
- Écrit par André-Charles COHEN
- 3 998 mots
Il y incarne avec jubilation banquiers véreux ou capitaines d'opérette... Le cinéma du samedi soir adaptait alors de nombreux vaudevilles à succès. Raimu alterne ainsi Sacha Guitry (Faisons un rêve, 1937), Flers et Cavaillet, Louis Verneuil : la plupart de ces films ne sont pas des « films de réalisateur » au sens actuel du mot, mais des films de comédiens-Protée, capables d'affronter les pires situations.