Vériste
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au vérisme
Employé comme nom
- partisan du vérisme, école littéraire et artistique qui se donnait pour but la représentation réaliste de la vie quotidienne et des problèmes sociaux
"vériste" dans l'encyclopédie
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PUCCINI GIACOMO
- Écrit par André GAUTHIER
- 8 456 mots
- 2 médias
Un vériste malgré lui Si La Bohème joue dans l'émotion, Tosca (1900) joue dans la violence en marge du scénario le plus vériste (avec La Houppelande [Il Tabarro]) que Puccini ait choisi. Et c'est paradoxalement celui de ses opéras où l'on perçoit la tentative la plus hardie dans l'interprétation et l'assimilation des procédés wagnériens : importance plus grande accordée à l'orchestre, caractérisation systématique par leitmotiv, chromatismes qui ont écouté la leçon de Tristan.
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LEONCAVALLO RUGGERO (1857-1919)
- Écrit par Philippe BEAUSSANT
- 952 mots
- 1 média
Avec le Mascagni de Cavalleria rusticana et le Puccini de La Bohème, Ruggero Leoncavallo est le principal représentant de l'école dite vériste. Ses deux œuvres principales, Pagliacci (Paillasse, 1892) et La Bohème (1897), cette dernière postérieure d'un an à l'opéra du même nom composé par Puccini, se situent dans le monde pittoresque des saltimbanques et y mettent en scène le drame de la passion et de la jalousie.
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DIFFUSION DES STATUES-PORTRAITS FUNÉRAIRES, Rome
- Écrit par Gilles SAURON
- 1 217 mots
- 1 média
La multiplication des affranchissements d'esclaves et l'attribution de la citoyenneté romaine à l'ensemble des habitants libres de l'Italie à la suite de la guerre « sociale » (entre Rome et ses « alliés », socii) ont entraîné, à la fin de la République romaine, une diffusion sans précédent de représentations funéraires : reliefs ou statues montrent ces nouveaux citoyens romains engoncés dans une toge (symbole de Rome) qui emprisonne le bras droit et interdit les gestes trop violents (symbole de gravité et de dignité) ; portraits de style vériste, soulignant l'âge du modèle et les défauts de son visage (rides nombreuses, mâchoires édentées, oreilles décollées.
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GIGLI BENIAMINO (1890-1957)
- Écrit par Jean CABOURG
- 1 236 mots
Son domaine d'élection se confond avec la mouvance puccinienne et vériste, de La Bohème et de Tosca de Puccini à Andrea Chénier d'Umberto Giordano ou à Mefistofele d'Arrigo Boito et aux autres productions de Pietro Mascagni, Ruggero Leoncavallo ou Francesco Cilea. Son répertoire incluait aussi bien Donizetti que Verdi, et s'étendait aux emplois français comme au Lohengrin de Wagner.
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STRACCIARI RICCARDO (1875-1955)
- Écrit par Jean CABOURG
- 1 339 mots
, il s'illustrera également dans l'opéra vériste – La Wally, Paillasse, La Gioconda, Tosca, Andrea Chénier... – tout comme dans le bel canto rossinien, interprétant notamment plus de mille fois le rôle de Figaro du Barbier de Séville. À partir de 1940, à Rome, le pédagogue qu'il était devenu fit bénéficier de son expérience et de sa culture vocale un grand nombre de jeunes chanteurs, parmi lesquels la basse bulgare Boris Christoff.