Véda
- Nom masculin singulier
Définition
Avec une capitale
- en religion, livre sacré des Hindous
"véda" dans l'encyclopédie
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VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 73 678 mots
- 1 média
Les plus anciens documents que l'on possède sur les religions de l'Inde sont un ensemble de textes rédigés en sanskrit archaïque auxquels la tradition hindoue donne le nom de Veda, c'est-à-dire « le Savoir », « la Science (par excellence) ». Jouant un rôle analogue à celui de la Bible pour le judaïsme et le christianisme, le Veda fonctionne en principe comme un ouvrage de référence, qui a valeur normative dans tous les domaines intéressant la vie religieuse (rites, croyances) et sociale (organisation idéale de la société, éthique politique).
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YAJUR-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 923 mots
L'une des quatre grandes parties qui constituent le corpus des Écritures védiques et dont chacune, portant le nom de Veda (« science », « savoir »), correspond, au moins en théorie, à une spécialisation liturgique : le Sāma-Veda est le Veda des chantres (sāman, « mélodie ») ; le Rig-Veda, celui des prêtres chargés des invocations solennelles (ṛc : « stance ») ; l'Atharva-Veda, celui des chapelains royaux (atharvan est le nom d'une famille de prêtres) ; le Yajur-Veda, celui des techniciens du sacrifice (yajus, « formule rituelle »).
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ATHARVA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 946 mots
On a donc l'impression qu'à l'origine l'Atharva-Veda constituait un Veda particulier, qui prétendait à l'universalité au même titre que « l'autre Veda » divisé en trois collections autonomes mais solidaires (Rig-Veda, Sāma-Veda, Yajur-Veda). Les textes les plus archaïques parlent d'ailleurs de « triple science » à propos du Veda ; et ce n'est qu'à une date relativement récente (fin du ~ IIe millénaire ?) que le « quatrième Veda » se trouve pleinement intégré au canon des Écritures brahmaniques.
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SĀMA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 043 mots
Les textes qui composent le Sāma-Veda hindou (de sāman, « mélodie ») sont organisés en fonction des nécessités professionnelles des chantres : c'est ainsi que la Samhitā (« recueil des textes poétiques ») du Sāma-Veda comprend environ deux mille stances, toutes empruntées au Rig-Veda, mais classées (et, éventuellement, modifiées) selon les exigences techniques du chant.
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ṚGVEDA ou RIG-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 876 mots
L'une des quatre grandes divisions des Écritures sacrées que les théologiens brahmaniques appellent le Veda (« science », « savoir »). La masse considérable des textes védiques, en effet, est divisée en quatre corpus correspondant, au moins en théorie, à diverses spécialisations liturgiques : le chant (Sāma-Veda), l'ordinaire du culte (Yajur-Veda), la magie (Atharva-Veda), la récitation solennelle (Rig-Veda).