Véligère

"véligère" dans l'encyclopédie

• GASTÉROPODES

  • Écrit par Geneviève TERMIER et Henri TERMIER
  • 11 263 mots
  • 5 médias

  La larve est soit une trochophore (Patella), soit une véligère. Mollusques anciens, affectés par une flexion puis par une torsion entraînant l'asymétrie anatomique fondamentale chez un grand nombre d'individus, les Gastéropodes se sont adaptés au cours de leur évolution à tous les milieux marins, à la vie pélagique comme à la vie benthonique, ainsi qu'aux eaux douces, à la respiration aérienne et à tous les régimes alimentaires.

• CÉPHALOPODES

  • Écrit par Geneviève TERMIER et Henri TERMIER
  • 18 852 mots
  • 4 médias

  Il n'existe pas de stade trochophore ou véligère. Évolution La coquille permet de déceler la position de l'entonnoir par un sinus des stries d'accroissement, dont les variations apportent des renseignements importants. Il est probable que les deux ordres connus aujourd'hui coexistèrent précocement. Mais les renseignements fournis par les fossiles sont beaucoup plus abondants pour les Nautiloïdés à coquille que pour les Coléoïdés, où le squelette est réduit.

• MOLLUSQUES

  • Écrit par André FRANC
  • 51 785 mots
  • 11 médias

  Le développement larvaire débute par un stade trochophore caractérisé seulement chez les Aplacophores, les Polyplacophores, les Lamellibranches, les Scaphopodes, les Archaeogastropodes ; mais, par condensation embryogénique, ce stade est fréquemment remplacé par la véligère, larve à coquille dorsale, dotée d'un pied, éventuellement d'une tête, chez laquelle le prototroche s'est transformé en larges expansions à bords ciliés, creusés d'une gouttière, formant le vélum, important organe à fonctions locomotrices et nourricières.

• RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves animales

  • Écrit par Marc PASCAUD et Jean-Marie VERNIER
  • 41 184 mots
  • 7 médias

  Rappelons que les œufs de type oligolécithe, pauvres en réserves, subissent une segmentation totale qui entraîne la répartition des plaquettes vitellines entre les blastomères ; leur dégradation intracellulaire permet le développement d'une larve pélagique ciliée (auricularia des Holothurides, bipinnaria des Astérides, plutéus des Échinides et des Ophiurides, doliolaria des Crinoïdes pour ce qui concerne l'embranchement des Échinodermes ; larve véligère des Mollusques ; larve trochophore ou métatrochophore des Annélides Polychètes) qui se nourrit aux dépens du milieu aquatique où elle vit.

• AQUACULTURE

  • Écrit par Lucien LAUBIER
  • 62 924 mots
  • 7 médias

  La larve, pourvue très tôt d'une minuscule coquille à deux valves, la véligère, mène une vie pélagique pendant une à deux semaines avant de tomber sur le fond et de s'y fixer si elle rencontre un substrat approprié. La fixation peut être définitive (cas des huîtres) ou temporaire (moules, coquilles Saint-Jacques). L'obtention du naissain À côté d'une première méthode traditionnelle consistant à recueillir les larves sur des substrats immergés au moment adéquat, la production en écloserie s'est peu à peu développée depuis les années 1970 sans jamais toutefois prendre une importance significative.