Véronais
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la ville de Vérone en Italie
Employé comme nom
- natif ou habitant de Vérone
"véronais" dans l'encyclopédie
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SANMICHELI MICHELE (1484-1559)
- Écrit par Renée PLOUIN
- 1 778 mots
- 1 média
Membre d'une famille d'architectes véronais, élève de Falconetto et de Sansovino, Sanmicheli effectue un long séjour à Rome, vers 1500, pour étudier les monuments antiques ; il fréquente le cercle de Bramante et des Sangallo, puis entre au service du pape. Envoyé avec Antonio le Jeune à Orvieto, il travaille ensuite au dôme de Montefiasconne, puis à Pavie et à Plaisance.
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FRACASTORO GIROLAMO (1478-1553)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Adelin Charles FIORATO
- 3 661 mots
Médecin, humaniste et poète véronais, Fracastoro est l'une des figures les plus représentatives du gentilhomme savant de la Renaissance. Après des études à l'université de Padoue, où il a pour condisciple Copernic et comme maîtres l'anatomiste Achillini et le philosophe Pomponazzi, il y enseigne à son tour la logique. Il séjourne pendant plusieurs années auprès du général vénitien Alviano, et parfait son expérience médicale en le suivant dans ses campagnes militaires.
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DUPÉRAC ÉTIENNE (1530 env.-1604)
- Écrit par Claude MIGNOT
- 4 762 mots
Il débute à Venise, à une date mal déterminée, gravant une série de paysages proches de ceux des aquafortistes véronais (Battista d'Angolo del Moro, Battista Fontana). Vers 1559 et 1560, il est à Rome, où il commence à étudier systématiquement les ruines, rassemblant un vaste matériel graphique. Il entre en contact vers 1565 avec l'éditeur Lafréry, qui publie la plupart de ses planches, et il rencontre alors le savant archéologue Onofrio Panvinio.
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VÉNITIENS PALAIS
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 5 729 mots
- 6 médias
Les mêmes composantes interviennent dans l'œuvre du Véronais Michele Sanmicheli (palais Corner Mocenigo, vers 1543, palais Grimani, après 1556) et, au xviie siècle, dans celle de Baldassare Longhena au palais Giustinian-Lolin (1623), au palais Pesaro surtout (1679-1710), où l'animation d'un riche décor sculpté ne fait qu'accentuer l'ampleur magistrale de l'ordonnance.
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CATULLE (82-52 av. J.-C.)
- Écrit par Jean GRANAROLO
- 13 761 mots
S'il est resté, à tous égards, marqué par son terroir transpadan, le Véronais n'en reflète pas moins une « urbanité » romaine en pleine mutation, et aussi le climat éthique et oratoire qui fut celui du siècle de Cicéron.Héritier, certes, de la plus savante virtuosité hellénistique, Catulle a su, en même temps, exploiter toutes les ressources de la langue et de la poésie populaires.