Vacciné
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- en médecine, personne à qui l'on a inoculé un vaccin, une préparation dont l'inoculation est censée provoquer un état d'immunité à l'égard d'un microbe ou d'un virus particulier
- au figuré, personne prémunie par une mauvaise expérience antérieure
Forme dérivée du verbe « vacciner »
"vacciné" dans l'encyclopédie
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VACCINATION
- Écrit par Françoise SALVADORI et Laurent-Henri VIGNAUD
- 42 579 mots
- 7 médias
Edward Jenner nomme cette maladie bovine variola vaccina (cow-pox en anglais), qui donne ensuite les mots « vaccine », « vaccin » et « vaccination » (d’après vacca, « vache » en latin). Il a l’idée qu’en administrant délibérément la vaccine à ses patients, il les préservera pour la vie contre la variole. Les résultats de ses recherches sont publiés dans deux articles parus en 1795 et 1796.
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VACCINS
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 22 925 mots
- 4 médias
Par convention, on fixe le début de la science des vaccins au 14 mai 1796, ce jour où Edward Jenner inocule au jeune James Phipps le pus d’une pustule de cow-pox, la maladie de la vaccine de la vache, prélevé sur la trayeuse Sarah Nelms qui en était atteinte. Phipps développe quelques pustules, et guérit. Trois mois plus tard, Jenner lui inocule délibérément le contenu de pustules de variole humaine.
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VACCINATION ANTITYPHOÏDIQUE
- Écrit par Anne RASMUSSEN
- 6 364 mots
- 1 média
Au premier semestre de 1915, alors que la guerre s’est enlisée sur le front occidental, une violente épidémie de typhoïde balaie la zone des armées. Elle éclate en novembre 1914, connaît un pic dans les premiers mois de 1915, et est suivie d’un nouvel épisode épidémique sérieux constitué cette fois de paratyphoïdes, qui atteint son paroxysme à l’été de 1915.
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JENNER : VACCINATION ANTIVARIOLIQUE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 353 mots
- 1 média
Jenner avait observé qu'une maladie du bétail voisine de la variole, le cow-pox ou « vaccine » (du latin vacca, la vache), communicable à l'homme mais ne provoquant chez lui que des lésions cutanées bénignes, protégeait contre la maladie variolique véritable. Il inocula donc le 14 mai 1796 le jeune James Phipps avec une pustule « bovine » prélevée sur la fermière Sarah Nelmes, atteinte de cow-pox.
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VACCINATION ANTI-CHARBONNEUSE
- Écrit par Gabriel GACHELIN
- 1 532 mots
- 1 média
La maladie du charbon était un fléau endémique chez le bétail et les contaminations graves voire mortelles de l'homme étaient fréquentes. L'existence d'un micro-organisme dans le sang des animaux atteints de charbon avait été reconnue vers 1860. Mais le rôle de celui-ci dans la maladie n'était pas établi bien qu'il ait été cultivé par Robert Koch en 1874.