Vadrouille
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- promenade sans but défini
- par extension, voyage
- instrument de nettoyage dans la marine
Forme dérivée du verbe « vadrouiller »
"vadrouille" dans l'encyclopédie
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LA GRANDE VADROUILLE, film de Gérard Oury
- Écrit par Kristian FEIGELSON
- 5 044 mots
La Grande Vadrouille apparaît avec recul, prémonitoire en 1966 d'une télévision populaire de divertissement.
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JULLIAN MARCEL (1922-2004)
- Écrit par Maryse RAMAMBASON
- 4 046 mots
Oury, 1965) avec Bourvil et Louis de Funès, La Grande Vadrouille (ibid., 1967), La Louve solitaire (E. Logereau, 1968) puis Fleur d'oseille (G. Lautner, 1968), Le Cerveau (G. Oury, 1969) avec Bourvil, Jean-Paul Belmondo et David Niven, puis Le Mur de l'Atlantique (M. Camus, 1970). En 1971, il est à nouveau au cœur de l'un des plus grands succès du grand et du petit écran avec La Folie des grandeurs (G.
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BIENVENUE CHEZ LES CH'TIS (D. Boon)
- Écrit par Kristian FEIGELSON
- 5 161 mots
Avec plus de 20 millions d'entrées, Bienvenue chez les Ch'tis a pulvérisé en 2008 le record détenu en 1966 par La Grande Vadrouille, qui en totalisait 17 millions. Quelles sont les conditions d'un tel succès, capable de fédérer des spectateurs de tous âges et de toutes catégories sociales, en réutilisant des recettes déjà bien rodées dans le cinéma français ? Rappelons qu'en 1993 Les Visiteurs avaient fait 13,79 millions d'entrées, qu'en 2001 Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain en réalisait 8,52 millions, tandis que Les Choristes, un autre succès populaire, atteignait en 2004 les 8,4 millions d'entrées et que Les Bronzés 3 réunissait en 2006 10,3 millions de spectateurs.
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AURIC GEORGES (1899-1983)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 5 757 mots
- 2 médias
Le cinéma est peut-être le moyen d'expression dont sa discrétion et sa pudeur naturelles se sont le mieux accommodées ; il a signé une soixantaine de partitions, collaborant avec les plus grands réalisateurs de son temps : René Clair (À nous la liberté, 1932), Jean Delannoy (Symphonie pastorale, 1946), John Huston (Moulin Rouge, 1952), Henri-Georges Clouzot (Le Salaire de la peur, 1953), René Clément (Gervaise, 1956), Gérard Oury (La Grande Vadrouille, 1966), Max Ophüls, Otto Preminger et surtout Jean Cocteau (Le Sang d'un poète, 1930 ; L'Aigle à deux têtes, L'Éternel Retour, 1943 ; La Belle et la Bête, 1946 ; Les Parents terribles, 1949 ; Orphée, 1950).
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BLIER BERTRAND (1939- )
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 5 978 mots
- 2 médias
C'est encore au modèle des Valseuses que se rattachent, en 1986, Tenue de soirée, puis, en 1991, Merci la vie, présenté par Blier comme « l'enfant naturel de La Grande Vadrouille et de Providence ». Si la provocation constitue, non sans pragmatisme, un mot d'ordre vendeur, elle répond aussi, dans l'œuvre de Bertrand Blier, à des fins plus secrètes qui ouvrent sur la mélancolie des fins de parties absurdes dignes de Beckett.