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Vair

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. fourrure de certains écureuils, particulièrement celle du petit-gris
  2. en héraldique, fourrure argent et azur faite de cloches renversées disposées en lignes horizontales

"vair" dans l'encyclopédie

  • DU VAIR GUILLAUME (1556-1621)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 2 559 mots

    Avec Du Vair, ce rôle était particulièrement souligné par le déploiement d'une éloquence — aux dires de ses contemporains — magnifique, que l'on peut imaginer à lire ses phrases, véritables périodes latines interrompues à temps pour que l'attention ne se lasse pas. Du Vair fut réédité durant tout le xviie siècle, puis oublié.

  • CENDRILLON

    • Écrit par Marc SORIANO
    • 2 844 mots

    Parmi les meilleurs titres, on peut citer La Cenerentola de Rossini (1816) qu'appréciait Stendhal, et qui fut souvent reprise, par exemple à Paris en 1986, un ballet de Marcel Delannoy, La Pantoufle de vair (sic) en 1931 et Cendrillon, ballet de Prokofiev (1945).

  • PASQUIER ÉTIENNE (1529-1615)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 2 280 mots

    Il fut considéré comme le modèle de l'avocat idéal (dans le Dialogue des avocats d'Antoine Loisel), au même niveau que Guillaume Du Vair et sans doute à un titre différent. Son nom reste attaché à une œuvre touffue et extrêmement savante, les Recherches de la France, dont le premier livre parut en 1561 avec le millésime de 1560 et qu'il ne cessa de remanier jusqu'à sa mort.

  • HERMINE, héraldique

    • Écrit par Hervé PINOTEAU
    • 2 603 mots

    L'héraldique utilise des fourrures comme le vair et l'hermine (cette dernière n'étant que le pelage d'hiver d'un petit quadrupède) dont la blancheur est rehaussée d'un semé de bouts de queues noires. Les cadets de familles féodales, brisant les armes de leur chef pour s'en distinguer, prirent parfois un franc quartier de fourrure pour modifier son écu (autour de 1200).

  • CHARRON PIERRE (1541-1603)

    • Écrit par Bernard CROQUETTE
    • 6 203 mots

    Théologien ou moraliste, Charron ne se pique pas d'apporter une matière nouvelle : de même qu'il puisait dans l'arsenal traditionnel du rationalisme chrétien ses preuves de la religion (dont une profession de foi fidéiste venait finalement atténuer la portée), de même il emprunte, avec un éclectisme qui peut aller jusqu'à la contradiction, un grand nombre de phrases — quand ce ne sont pas des paragraphes entiers — aux auteurs anciens (ou à leurs compilateurs modernes), à Juste Lipse, à Du Vair (par exemple sur l'importance de la volonté), à Bodin (en particulier la théorie des climats que celui-ci, bien avant Montesquieu, avait formulée), et surtout à Montaigne : bien qu'il ne cite jamais ni le nom de cet écrivain ni le titre de son ouvrage, il en extrait un nombre impressionnant de fragments pour les replacer dans son propre texte : sa « generale peincture de l'homme » et ses « instructions de sagesse » sont un véritable centon des Essais, et telle page sur notre incapacité d'atteindre la vérité est fabriquée grâce à l'agencement de six passages différents de Montaigne, cités quasi textuellement.

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