Valencien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la ville de Valence en Espagne, ou à sa région
- valentien
Synonyme
Employé comme nom
- habitant ou originaire de Valence en Espagne
- en linguistique, dialecte voisin du catalan parlé dans la région de Valence
"valencien" dans l'encyclopédie
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VALENCIENNES
- Écrit par Pierre-Jean THUMERELLE
- 3 784 mots
- 2 médias
Valenciennes, ville du Nord qui comptait 43 800 habitants en 2013, est le centre d'une agglomération transfrontalière d'une soixantaine de communes (env. 334 600 hab. pour sa partie française) – dont Denain, qui dépasse 20 700 habitants, et Saint-Amand-les-Eaux, qui approche 17 000 habitants. Sur un site marécageux défensif, au contact des pays de la craie du nord du Bassin parisien et des terres argileuses du bassin anglo-belge, Valenciennes s'est développée à partir des xe-xie siècles comme point de départ de la navigation sur l'Escaut.
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VALENCIENNES PIERRE HENRI DE (1750-1819)
- Écrit par Jean-Pierre MOUILLESEAUX
- 2 992 mots
En dépit d'une formation dans l'atelier d'un peintre d'histoire, Gabriel Doyen, Pierre Henri de Valenciennes se consacre entièrement au paysage. C'est un peintre qui a beaucoup voyagé et qui possède une véritable culture encyclopédique. Sa carrière marque ses efforts pour faire triompher le genre du paysage historique : admis à l'Académie royale de peinture et de sculpture, grâce à De Machy (1787), il expose au Salon puis fait paraître en 1800 Éléments de perspective pratique à l'usage des artistes, suivis de réflexions et conseils à un élève sur la peinture et particulièrement sur le genre du paysage (Paris, an VIII).
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TIMONEDA JOAN (1518?-1583)
- Écrit par Bernard GILLE
- 3 512 mots
Au carrefour des voies empruntées par Cervantes, Lope de Vega, Calderón, on trouve le modeste et chaleureux libraire valencien pour qui vivre la littérature et en vivre était conciliable, en toute cohérence.
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LERME ou LERMA FRANCISCO GÓMEZ DE SANDOVAL Y ROJAS duc de (1550-1625)
- Écrit par Marie-France SCHMIDT
- 3 116 mots
Aristocrate valencien, le duc de Lerme inaugure l'ère des favoris qui caractérise les règnes de Philippe III et de Philippe IV d'Espagne. En 1598, à la mort de Philippe II, alors qu'il n'est encore que marquis de Denia, il devient le conseiller le plus écouté de Philippe III, et s'empresse de placer aux plus hauts postes de l'État certains membres de sa famille, notamment le comte de Miranda, son beau-frère, à la présidence du Conseil de Castille, et son oncle à l'archevêché de Tolède.
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PHILIPPE III (1578-1621) roi d'Espagne (1598-1621)
- Écrit par Marie-France SCHMIDT
- 3 782 mots
Déjà, avant la mort de Philippe II, il subit l'influence d'un noble valencien, le marquis de Denia, et, dès son avènement à l'âge de vingt ans, il s'empresse de renvoyer les ministres de son père pour les remplacer par les créatures de son favori, à qui il accorde le titre de duc de Lerme. Si Philippe III abandonne le pouvoir à ce dernier, il instaure une vie de cour brillante ; en effet, ses prédécesseurs menaient une existence austère, partagée entre les voyages dans leurs nombreux États (Charles Quint surtout) et les pieuses retraites (Philippe II en particulier) ; les grands, à l'égard desquels le pouvoir royal éprouvait une certaine défiance depuis la dernière révolte des comuneros en 1520, restaient confinés sur leurs terres ou recevaient un commandement pour guerroyer dans des pays lointains.