Vali

"vali" dans l'encyclopédie

• VALLI ALIDA (1921-2006)

  • Écrit par Jean A. GILI
  • 4 650 mots

  Née le 31 mai 1921 à Pola, ville italienne d'Istrie devenue yougoslave après la Seconde Guerre mondiale, Maria Alida Altenburger von Marckenstein und Frauenberg grandit à Côme où son père enseigne la philosophie. Très précoce, elle est admise en 1935 au tout jeune Centre expérimental de cinématographie, dans la section des acteurs. Remarquée par le réalisateur Enrico Guazzoni, elle obtient un petit rôle dans I Due Sergenti (Les Deux Sergents, 1936).

• KERMĀN

  • Écrit par Jean CALMARD
  • 2 547 mots
  • 1 média

  En dépit des saccages et des destructions naturelles, Kermān possède encore des monuments historiques (notamment des vestiges sassanides, la Masdjed-e Djomeh du xive siècle, restaurée sous les Safavides, et, à 42 kilomètres au sud-est, à Mahān, le fameux mausolée de shāh Ne'matollāh Vali embelli à l'époque safavide). Le nord et l'est du Kermān sont très montagneux avec des sommets culminant à plus de 4 000 mètres.

• URDŪ ou OURDOU LANGUE & LITTÉRATURE

  • Écrit par Denis MATRINGE
  • 14 916 mots

  C'est là que vécut pendant une vingtaine d'années le plus grand poète d'expression urdū du xviie siècle, Valī (1668-1707). Après un passage par le Gujarat où il fut initié au soufisme, il se rendit à Delhi vers 1700. Là, ses vers connurent un vif succès, et sa venue contribua largement à l'adoption de l'urdū comme langue littéraire. L'Empire moghol avait atteint sa plus grande extension sous Aurangzeb.

• TÉHÉRAN

  • Écrit par Bernard HOURCADE
  • 17 096 mots
  • 1 média

  L'opposition entre le nord et le sud de la ville est désormais moins important que celle entre les périphéries et le nouvel axe central, le long de la très majestueuse avenue Vali Asr où se concentrent les activités et les espaces publics et qui forme un trait d'union de 12 kilomètres entre la gare au sud et la place Tajrish au nord. Téhéran reste cependant une ville monocentrée, car les ministères, commerces, institutions centrales, universités, sièges d'entreprises, commerces sont toujours situés en majorité dans le périmètre de l'ancienne ville du xixe siècle.

• CHIISME ou SHĪ‘ISME

  • Écrit par Henry CORBIN et Yann RICHARD
  • 51 674 mots
  • 2 médias

  L'ordre le plus important, celui des Ne‘matollāhī, a été fondé par Shāh Ne‘matollāh Valī (mort en 1431), dont le mausolée, à Māhān près de Kermān, est un lieu de pèlerinage. Ramifié en plusieurs confréries représentées dans tout l'Iran, cet ordre a partiellement réduit ses activités après la révolution : certains de ses Khāneqāh ont été fermés, et plusieurs de ses dirigeants, qui avaient eu trop d'amitiés dans la classe politique de l'ancien régime, ont été contraints à l'exil.