Vandalisme
- Nom masculin singulier
Définition
- action de détruire ou abîmer des oeuvres d'art, des édifices publics, des beautés de la nature
"vandalisme" dans l'encyclopédie
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VANDALISME
- Écrit par Alain SCHNAPP
- 7 203 mots
Les sociétés modernes n'ont pas expulsé le vandalisme ; elles l'ont acclimaté et discipliné, mais il reste vivace. Balzac et Hugo ont souvent dénoncé les destructions qui, au xixe siècle, ont touché Paris et les villes de province : « À Paris, le vandalisme fleurit et prospère sous nos yeux. Le vandalisme est architecte [...], le vandalisme est entrepreneur de travaux pour le compte du gouvernement [.
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JORN ASGER JØRGENSEN dit ASGER (1914-1973)
- Écrit par Maïten BOUISSET
- 3 939 mots
Créateur à Silkeborg d'un Institut de vandalisme comparé, il y a groupé une importante documentation sur les mythes et les cultes populaires. Auteur de textes érudits sur l'esthétique, la pensée magique, le fonctionnalisme qu'il combat, il les réunit dans Pour la forme (1948) et, citant Gaston Bachelard, il écrit : « On veut toujours que l'imagination soit la faculté de former les images.
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MUSÉE, NATION, PATRIMOINE 1789-1815 (D. Poulot)
- Écrit par Robert FOHR
- 8 360 mots
Reste que, dans la tradition nationale, la légende du patrimoine s'est nourrie au moins autant des souvenirs du vandalisme que des initiatives conservatrices et des principes mis en œuvre à travers les musées. « C'est à déboîter ces évidences figées, qui ont construit la vérité contradictoire du patrimoine au sein de la tradition nationale, qu'il convient d'abord de s'employer », écrit Dominique Poulot.
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LAKANAL JOSEPH (1762-1845)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 485 mots
Il siège sur les bancs de la Montagne, préside le comité d'Instruction publique, protégeant du vandalisme le Jardin des Plantes, faisant adopter le télégraphe de Chappe, posant les principes de la propriété littéraire. Ses rapports, notamment ses projets de décret pour l'établissement de l'instruction publique et sur la fondation des écoles normales, retiennent l'attention.
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ROMME CHARLES GILBERT (1750-1795)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 732 mots
Bien qu'il appartienne à l'aile avancée de la Montagne, il n'approuve pas toujours les excès du vandalisme révolutionnaire. En mission en Dordogne au moment du 9-Thermidor, il s'inquiète, après la chute de Robespierre, des progrès de la réaction. Lors de l'insurrection du 1er prairial an III, il se solidarise avec les insurgés qui viennent d'envahir la Convention et il est, pour cette raison, décrété d'accusation avec les « crêtois » (le sommet de la Montagne), Goujon, Bourbotte, Duroy, Soubrany, Duquesnoy.