Vaporeux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- qui contient de la vapeur, exhalaison se dégageant des liquides sous l'effet de la chaleur
- léger et fin, ayant l'apparence de la vapeur (tissus, manière de peindre, etc.)
"vaporeux" dans l'encyclopédie
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CLAUS ÉMILE (1849-1924)
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 792 mots
- 1 média
Peintre flamand de tradition impressionniste, spécialisé dans l'interprétation du paysage plat, humide et vaporeux que traverse la Lys en Flandre occidentale (La Grève ensoleillée, musées royaux des Beaut-Arts, Bruxelles). Émile Claus s'établit en 1888 à Deurle, dans une villa bourgeoise à l'enseigne Zonneschijn (Clair Soleil) : indicatif d'un programme mûri quelques années plus tôt durant le séjour parisien au cours duquel il s'était lié d'amitié avec Le Sidaner et avait longuement interrogé l'écriture, le code chromatique, la technique illusionniste de Claude Monet.
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CARRAND LOUIS (1821-1899)
- Écrit par Antoine TERRASSE
- 1 325 mots
La campagne de Lyon, entre le Rhône et la Saône, dans le climat vaporeux qui baigne les coteaux et les petites montagnes (les « monts »), a inspiré, dans la seconde moitié du xixe siècle qui vit l'essor du paysage, un groupe de peintres régionaux : François Vernay, Auguste Ravier, Louis Carrand. Ces peintres ont visité l'Italie, connu Corot et leurs contemporains de Barbizon.
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OLITSKI JULES (1922-2007)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 365 mots
De grandes zones saturées de couleurs éclatantes alternent avec la toile nue pour créer des effets vaporeux. Olitski travaille ensuite sur des monochromes à la texture plus dense en appliquant la peinture en couches épaisses et s'essaie à la sculpture en acier peint. En 2003, la galerie d'art Thorne-Sagendorph à Keene organise une rétrospective des œuvres réalisées de 1993 à 2003.
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ROBERT HUBERT (1733-1808)
- Écrit par Georges BRUNEL
- 2 517 mots
- 3 médias
Hubert Robert, sa manière une fois trouvée, évoluera peu : ses tableaux, vues de paysages, de villes ou de monuments isolés, de ruines réelles ou imaginaires, gardent toujours un air de fantaisie poétique, une vivacité de touche, un certain caractère vaporeux de l'atmosphère, même quand ils ont un sujet bien défini. Ainsi la série de petites vues conservées au musée Carnavalet, et qui nous font le témoin de quelques-unes des transformations de Paris dans les dernières années du règne de Louis XVI, sont beaucoup plus que des documents ; l'imagination du peintre ne nous restitue les sites et les événements, par exemple l'incendie de l'Opéra au Palais-Royal ou encore la série des monuments parisiens « imaginés en ruines » qu'après les avoir mués en une sorte de féérie aimable et presque détachée de la réalité, en dépit de l'exactitude topographique.
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CARTLAND BARBARA (1901-2000)
- Écrit par Claude COMBET
- 2 696 mots
Barbara Cartland a aussi forgé son propre mythe : ses vêtements toujours roses, ses cheveux vaporeux, et le décorum de son manoir de Camfield Place, dans le Hertfordshire, composent un personnage identifiable entre tous. En vérité, la vie de Barbara Cartland ne fut pas aussi lisse que celle de ses héroïnes. Descendante par sa mère d'une des plus vieilles familles d'Angleterre, elle est la petite-fille d'un banquier de Birmingham ruiné en 1902 qui s'est suicidé, et la fille du capitaine Bertram Cartland, tué en 1918.