Vaso-constriction
- Nom féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en physiologie, relative à ce qui diminue le calibre des vaisseaux sanguins
- vasoconstriction
Synonyme
Employé comme nom
- en physiologie, substance qui diminue le calibre des vaisseaux sanguins, s'oppose à "vasodilatatrice"
"vaso-constriction" dans l'encyclopédie
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CHOC ÉTAT DE
- Écrit par Geneviève LABORIT, Henri LABORIT, Jean PAUPE et Encyclopædia Universalis
- 19 474 mots
Cette hypersécrétion entraîne une importante vaso-constriction des territoires splanchniques et cutanés qui a pour but de lutter contre le collapsus. Il en résulte une ischémie générale qui ne respecte guère que le myocarde et le cerveau et dont les conséquences sont inévitablement une hypoxie et l'acidose métabolique qui l'accompagne habituellement.
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BÊTABLOQUANTS
- Écrit par François LHOSTE
- 4 461 mots
Les principaux effets de la stimulation des récepteurs adrénergiques peuvent être résumés comme suit : la stimulation des récepteurs alpha produit la vaso-constriction, la broncho-constriction, l'horripilation, la mydriase, la contraction utérine ; celle des récepteurs bêta 1 donne une augmentation du rythme cardiaque, de la contractilité myocardique et de la contractilité auriculo-ventriculaire, et règle la lipolyse ; celle des récepteurs bêta 2, enfin, assure la vaso-dilatation, la broncho-dilatation, la relaxation utérine, et règle la glycogénolyse.
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EFFORT, physiologie
- Écrit par Fernand PLAS
- 20 583 mots
Mais l'intervention d'une vaso-constriction générale va provoquer par ailleurs une réduction du débit sanguin dans le territoire splanchnique et dans le territoire cutané (tout au moins dans les premiers temps de l'effort, jusqu'à ce que les capillaires cutanés s'ouvrent de nouveau pour assurer la régulation thermique). Par contre, le débit coronarien décuple au cours de l'effort.
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BRÛLURES
- Écrit par Henri LABORIT et Bernard WEBER
- 13 659 mots
Celles-ci vont produire une vaso-constriction dans les organes abdominaux qui, combinée à la spoliation de la masse sanguine, provoque une déficience de la circulation dans les reins (exclusion cortico-rénale), le foie (chute du débit hépatique), l'intestin (infarctus intestinaux). D'où difficulté pour le foie de détoxifier (par gluco- ou sulfo-conjugaison) et pour le rein d'excréter convenablement ces produits toxiques.
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THÉRAPEUTIQUE Réanimation
- Écrit par Maurice GOULON et François NOUAILHAT
- 19 874 mots
Des médicaments sympathomimétiques comme la noradrénaline ne sont pas réellement indiqués, car, s'ils remontent la tension artérielle, c'est au prix d'une vaso-constriction accrue, préjudiciable à la vascularisation des tissus ; quand le choc persiste après un remplissage vasculaire suffisant, on a recours plus volontiers à des médicaments mieux adaptés, comme l'isoprotérénol, qui a une double action tonicardiaque et vasodilatatrice, la dopamine, la dobutamine.