Vassaux
- Nom masculin pluriel
Définition
Employé comme adjectif
- en histoire, relatifs au lien avec un suzerain
Employé comme nom
- en histoire, personnes qui étaient liées à un seigneur ou à un roi de qui elles tenaient leurs fiefs
"vassaux" dans l'encyclopédie
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LACATON ET VASSAL
- Écrit par Simon TEXIER
- 7 137 mots
- 1 média
Formée en 1987, l'agence Lacaton & Vassal s'est imposée au début des années 2000 comme l'une des valeurs sûres de l'architecture française. Cette reconnaissance peut sembler paradoxale si l'on considère qu'elle consacre une démarche en grande partie fondée sur la retenue, – le retrait, pourrait-on dire – de l'architecture : une démarche que l'on pourrait historiquement interpréter comme une réaction à l'abondance de signes et de détails qui a caractérisé l'architecture des années 1980.
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SUZERAIN
- Écrit par Jean FAVIER
- 2 419 mots
La suzeraineté, au contraire, est fondamentalement un rapport d'homme à homme, contractuel, puisque résultant de l'hommage prêté par les vassaux et les arrière-vassaux, qui est un geste volontaire d'homme libre. Mais aucun lien direct, et en particulier aucun hommage ou serment, ne lie l'arrière-vassal à son suzerain. Il faut aussi distinguer la suzeraineté de la seigneurie.
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BANNIÈRE
- Écrit par Jean DELMAS
- 2 048 mots
Mot dont la racine est ban, c'est-à-dire convocation des vassaux par le suzerain. Au Moyen Âge, la bannière est l'enseigne sous laquelle se rangent les vassaux convoqués pour aller à la guerre. Le seigneur banneret est celui qui peut lever bannière en réunissant ses vassaux. La bannière du banneret, attachée au bout de la lance, est carrée et se distingue du pennon du simple chevalier, prolongé en pointe.
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DAIMYŌ
- Écrit par Michel François VIÉ
- 9 536 mots
Ces daimyō s'efforcent de mettre leur domaine à l'abri du morcellement successoral, rabaissent leur famille au niveau des vassaux ordinaires et emploient de plus en plus leurs dépendants à des fonctions – commandement d'un château secondaire, d'un corps de troupe, d'un service administratif – qui n'ont nullement le caractère d'un fief. Le déracinement des vassaux s'aggrave tandis que la partie de la principauté formant le domaine direct du daimyō s'étend.
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BAN & ARRIÈRE-BAN
- Écrit par Anne BEN KHEMIS
- 682 mots
Dans le système féodal, les vassaux, ou titulaires de fiefs, doivent au seigneur, donc au roi en particulier, un temps de service militaire, le service d'ost : ils forment le ban. En cas de grand péril, les seigneurs procèdent à la levée en masse de tous les hommes, vassaux et paysans : c'est l'arrière-ban, service sans limitation de durée. Dès la fin du Moyen Âge, il devient possible pour chaque fief de se racheter de ce service moyennant le versement d'une somme d'argent ; avec le produit de cet impôt, le roi entretient des mercenaires, archers ou gens d'armes, soldats de métier, qui supplantent au xve siècle l'armée féodale, disponible seulement quelques semaines par an.