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Vaudeville

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en théâtre, comédie légère fondée sur le quiproquo

"vaudeville" dans l'encyclopédie

  • VAUDEVILLE

    • Écrit par Hélène LACAS
    • 5 229 mots

    En 1792, la proclamation de la liberté du théâtre permit l'éclosion de scènes spécialement consacrées au genre : ce fut d'abord le théâtre du Vaudeville qui contribua au transfert de sens du terme vaudeville, désormais appliqué à la pièce elle-même. Contemporain du mélodrame et connaissant autant de succès que lui, le vaudeville se définit comme un genre facile dans lequel s'essayent plusieurs auteurs en collaboration.

  • SCRIBE EUGÈNE (1791-1861)

    • Écrit par Hélène LACAS
    • 3 953 mots

    « Théâtre habile mais sans style » (Pierre Voltz) qui a toutefois contribué à l'échec du théâtre romantique en ouvrant l'ère du vaudeville et qui a fortement influencé les dramaturges de la génération suivante.

  • FEYDEAU GEORGES (1862-1921)

    • Écrit par Hélène LACAS
    • 3 365 mots
    • 1 média

    Fils du romancier Ernest Feydeau, Georges Feydeau prend la relève de Labiche et porte à sa perfection le vaudeville. Il est pris très tôt par le démon d'écrire et, dès la fin de ses études, il entre dans une double carrière mondaine et théâtrale. Il écrit d'abord des monologues que des acteurs célèbres récitent dans les salons, et deux courtes pièces en un acte représentées à l'Athénée (Amour et Piano et Le Diapason, 1883), qui passent inaperçues.

  • LINDER GABRIEL LEVIELLE dit MAX (1883-1925)

    • Écrit par Claude BEYLIE
    • 2 447 mots

    Il ne tournera plus dès lors qu'une dizaine de films, dans lesquels le dynamisme burlesque est intégré aux recettes de la comédie et du vaudeville : Le Petit Café (1920) d'après Tristan Bernard, Sept Ans de malheur (Seven Years Badluck, tourné aux États-Unis en 1921), L'Étroit Mousquetaire (The Three Must-Get-There, également tourné aux États-Unis, en 1922), Au Secours (1923).

  • CROMMELYNCK FERNAND (1885-1970)

    • Écrit par Hubert HARDT
    • 3 375 mots

    Si le « magnifique » du titre infléchit déjà le thème éculé de la farce ou du vaudeville dans le sens de l'hénaurme, la pièce fait basculer le comique traditionnel dans l'absurde, où l'angoisse étreint le rire et y insuffle le tragique. On y retrouve l'ambiance du Misanthrope, la drôlerie contrapuntique de Shakespeare, la bouffonnerie propre au théâtre élisabéthain.

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