Vaudevilliste

"vaudevilliste" dans l'encyclopédie

• DRAPEAU BLANC LE

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 2 249 mots

  Vaudevilliste à succès sous la Convention thermidorienne, le Directoire, le Consulat et l'Empire, Alphonse Martainville (1776-1830) avait rallié très tôt la cause des Bourbons et écrivit à partir de 1815 successivement dans Le Journal de Paris, La Gazette de France et La Quotidienne avant de fonder, en janvier 1819, sa propre feuille, Le Drapeau blanc.

• SCRIBE EUGÈNE (1791-1861)

  • Écrit par Hélène LACAS
  • 3 953 mots

  Il reste avant tout un vaudevilliste, héritier de Lesage ; il reprend l'ancien vaudeville, genre jusque-là facile, dont la seule ambition est d'amuser au moyen des procédés les plus spontanés, et qui est transformé par lui en comédie sentimentale et brillante. Scribe est le premier maître dans l'art de construire une intrigue par un enchaînement de quiproquos comiques qui se développent avec clarté et logique.

• LABICHE EUGÈNE (1815-1888)

  • Écrit par Hélène LACAS
  • 4 057 mots

  La même année, il débute comme vaudevilliste avec deux adaptations plus ou moins réussies, Monsieur de Coyllin et L'Avocat Loubet, écrites en collaboration avec deux de ses amis ; sur les quelque cent soixante pièces de sa production, quatre seulement seront signées de son seul nom. Son œuvre suivante, L'Article 960 ou la Donation (1840), porte déjà sa marque.

• ROCHEFORT HENRI DE (1831-1913)

  • Écrit par Pierre ALBERT
  • 4 513 mots

  Son père Claude Louis (1790-1871) avait mené la vie besogneuse de journaliste royaliste et de vaudevilliste. Élevé dans un foyer désuni, Rochefort eut une jeunesse difficile qui lui donna un caractère instable. Bachelier en 1849, précepteur, puis modeste fonctionnaire de la préfecture de la Seine, il s'évade de l'administration en écrivant de courtes comédies et en plaçant des articles dans de petites feuilles parisiennes, Le Tintamarre, Le Charivari, Le Nain jaune.

• VERNE JULES (1828-1905)

  • Écrit par Marc SORIANO
  • 13 614 mots
  • 2 médias

  Un vaudevilliste saint-simonien et anarchiste Né le 8 février 1828 à Nantes, dans une famille d'avoués et d'armateurs, Verne semble avoir mal supporté la sévérité des méthodes éducatives de son milieu (une fugue à l'âge de onze ans). Son père veut faire de lui un avocat, mais le jeune homme, à Paris, suit rarement les cours de droit et rêve de littérature.