Vaudois
- Nom masculin invariant en nombre
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif au canton de Vaud
- relatif à l'hérésie vaudois e
Employé comme nom
- natif ou habitant du canton de Vaud
- en religion, membre d'une secte chrétienne fondée par Pierre Valdo au XIIe siècle. D'une spiritualité très proche de Saint-François d'Assise, mais préfigurant la réforme, les membres de ce mouvement furent excommuniés et très souvent persécutés
"vaudois" dans l'encyclopédie
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VAUDOIS
- Écrit par Valdo VINAY
- 8 937 mots
Aujourd'hui encore, certains villages vaudois du Wurtemberg portent des noms français rappelant les villages dont étaient originaires les exilés : Perouse, Pinache, Serre, Villar. Les vaudois en Italie après le milieu du XIXe siècle En 1848, les vaudois obtinrent du roi Charles Albert tous les droits civils et politiques reconnus aux autres citoyens, et, par conséquent, celui de la liberté religieuse.
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LAUSANNE MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE
- Écrit par Daniel HARTMANN
- 7 584 mots
Le musée présente aujourd'hui des ensembles représentatifs des artistes vaudois du xviiie siècle à nos jours : plus de 300 aquarelles de Louis Ducros, l'atelier quasi intégral de Charles Gleyre attestant à la fois des ses œuvres de commande et de ses œuvres orientalistes ; un ensemble de paysages illustrés par les œuvres de F. Diday, de A. Calame et de F.
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LATRAN QUATRIÈME CONCILE DU (1215)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 1 477 mots
En matière de foi, une constitution définit les principaux dogmes ; d'autres textes condamnèrent les thèses de Joachim de Flore, établirent un ensemble de sanctions très détaillées contre les hérétiques vaudois et cathares (en liaison avec les suites de la croisade contre les albigeois), dénoncèrent l'aveuglement de l'Église grecque et insistèrent sur la pratique des sacrements (pénitence, communion pascale, onction des malades, mariage).
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FAREL GUILLAUME (1489-1565)
- Écrit par Bernard VOGLER
- 1 447 mots
Après sa propre expulsion (1538), il s'installe à Neuchâtel, d'où il entreprend de nombreux voyages missionnaires, notamment à Metz et chez les Vaudois. Peu actif, sur le plan purement théologique, il est avant tout un missionnaire zélé et un pasteur favorisé par son ardeur et par la force de sa prédication. Il a publié la première liturgie protestante française et imposé un système consistorial dans toutes les paroisses en vue d'obtenir une réforme des mœurs.
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WILLEM CORNELISZ (mort en 1253 env.)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 1 748 mots
Willem (ou Guillaume) Cornelisz semble avoir tiré parti d'une opposition populaire aux évêques de Cambrai, dont dépendait Anvers, pour radicaliser une conception de la pauvreté volontaire initialement proche de l'évangélisme vaudois. S'il partage avec les disciples de Valdès le refus des prêtres et des indulgences, il s'en éloigne et annonce les bégards du xive siècle quand il proclame : « Il est permis de dérober aux riches et de donner aux pauvres.