Vedda
- Nom masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif aux Vedda, peuple aborigène de Ceylan (Sri Lanka)
Employé comme nom
- membre du peuple des Vadda, quasiment disparu (800 membres en 1964)
"vedda" dans l'encyclopédie
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VEḌḌA ou VEDDAH
- Écrit par Yvan BARBÉ
- 1 845 mots
Les clans veḍḍa principaux sont : les Morane Waruge, les Unapane Waruge, les Nabudan Waruge, les Aumbela Waruge, les Uru Waruge et les Tala Waruge.
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VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 73 678 mots
- 1 média
La matière constitutive du Veda est, en effet, variée et les brahmanes se sont efforcés de la trier selon plusieurs critères différents ; par exemple : selon le genre littéraire, selon l'usage liturgique, selon les écoles de diascévastes. Ces multiples possibilités, toutes orthodoxes et utilisées au gré des théologiens selon les points de vue qui sont les leurs, ne facilitent évidemment pas l'approche du Veda.
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YAJUR-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 923 mots
L'une des quatre grandes parties qui constituent le corpus des Écritures védiques et dont chacune, portant le nom de Veda (« science », « savoir »), correspond, au moins en théorie, à une spécialisation liturgique : le Sāma-Veda est le Veda des chantres (sāman, « mélodie ») ; le Rig-Veda, celui des prêtres chargés des invocations solennelles (ṛc : « stance ») ; l'Atharva-Veda, celui des chapelains royaux (atharvan est le nom d'une famille de prêtres) ; le Yajur-Veda, celui des techniciens du sacrifice (yajus, « formule rituelle »).
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SĀMA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 043 mots
Les textes qui composent le Sāma-Veda hindou (de sāman, « mélodie ») sont organisés en fonction des nécessités professionnelles des chantres : c'est ainsi que la Samhitā (« recueil des textes poétiques ») du Sāma-Veda comprend environ deux mille stances, toutes empruntées au Rig-Veda, mais classées (et, éventuellement, modifiées) selon les exigences techniques du chant.
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ATHARVA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 946 mots
On a donc l'impression qu'à l'origine l'Atharva-Veda constituait un Veda particulier, qui prétendait à l'universalité au même titre que « l'autre Veda » divisé en trois collections autonomes mais solidaires (Rig-Veda, Sāma-Veda, Yajur-Veda). Les textes les plus archaïques parlent d'ailleurs de « triple science » à propos du Veda ; et ce n'est qu'à une date relativement récente (fin du ~ IIe millénaire ?) que le « quatrième Veda » se trouve pleinement intégré au canon des Écritures brahmaniques.