Ventôse
- Nom masculin singulier
Définition
- en histoire, sixième mois du calendrier républicain, commençant du 19, 20 ou 21 février et finissant le 20 ou 21 mars
"ventôse" dans l'encyclopédie
-
VENTÔSE DÉCRETS DE
- Écrit par Jean TULARD
- 1 951 mots
Le problème des décrets de Ventôse (an II — févr.-mars 1794) est lié à celui de la politique sociale des Montagnards pendant la Révolution française. Le 8 ventôse (26 févr. 1794), Saint-Just monte à la tribune : « L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis de la Révolution [...] Les biens des conspirateurs sont là pour les malheureux.
-
CORDELIERS CLUB DES
- Écrit par Jean MASSIN
- 8 565 mots
Ce cœur a cessé de battre ; en thermidor, les robespierristes paieront de leurs têtes la répression de ventôse.
-
SÉPARATION DES ÉGLISES ET DE L'ÉTAT, en bref
- Écrit par Wanda MASTOR
- 1 268 mots
Sous le Directoire, un décret du 3 ventôse an III (21 janv. 1795) avait posé le principe de séparation des cultes et de l'État. Mais celui-ci allait être de courte durée, le Concordat conclu entre Napoléon et le Saint-Siège restaurant les liens juridiques entre les deux autorités. La loi du 9 décembre 1905 met fin à la période concordataire ouverte en 1801 en instaurant, sans le mentionner, le principe de laïcité de l'État.
-
GAMARRA PIERRE (1919-2009)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 286 mots
Son style, où la volonté d'engagement n'entrave pas la liberté du récit, caractérisera la suite de son œuvre qui fait une place de choix à Toulouse et au Midi languedocien (Les Coqs de minuit, 1950 ; L'Assassin a le prix Goncourt, 1951 ; Le Maître d'école, 1955 ; Les Mystères de Toulouse, 1967 ; Cantilène occitane, 1979 ; Le Fleuve Palimpseste, 1984 ; Les Révoltés de Ventôse, 1998).
-
CORVISART JEAN-NICOLAS (1755-1821)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET et Encyclopædia Universalis
- 3 887 mots
Il est l’un des rédacteurs principaux de la loi fondamentale du 19 ventôse an XI (10 mars 1803), qui réglemente les professions de médecin et de pharmacien, et crée le corps des internes des hôpitaux. Il sera membre de l’Académie des sciences à partir de 1811 et de l’Académie de médecine dès sa fondation en 1820. Corvisart se situe à la charnière entre deux manières de penser et de pratiquer la médecine.