Ventilation
- Nom féminin singulier
Définition
- action d'aérer, de faire circuler un courant d'air
- brassage naturel de l'air
- au figuré, répartition des frais ou des dépenses entre différents comptes
- au figuré, distribution des choses ou des personnes en groupes ou en ensembles
"ventilation" dans l'encyclopédie
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RESPIRATOIRE (APPAREIL) Physiologie
- Écrit par Roland LEFRANÇOIS et Encyclopædia Universalis
- 25 905 mots
- 3 médias
De même, lors d’activités telles que la parole, la déglutition, la défécation, le fonctionnement régulier de la ventilation se trouve transitoirement altéré. Cela s’explique par les relations nerveuses qui existent entre les centres respiratoires et les structures responsables d’autres fonctions biologiques. Par exemple, au début d’un exercice musculaire, on observe une augmentation immédiate de la ventilation.
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TUNNELS
- Écrit par Michel MAREC et Jean PÉRA
- 48 703 mots
- 7 médias
Si la ventilation d'une galerie est facile à assurer, il n'en est plus de même pour les grandes cavités, les souterrains ramifiés, les chantiers où existe un important gradient vertical de température (puits, descenderies). La ventilation est alors étudiée par des spécialistes pour chaque phase d'exécution. Dans les souterrains en service, une ventilation artificielle est souvent nécessaire, tout d'abord pour le renouvellement de l'air indispensable à la respiration.
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COMA
- Écrit par Marie-Elisabeth FAYMONVILLE, Geneviève LABORIT, Henri LABORIT, Steven LAUREYS et Pierre MAQUET
- 17 588 mots
- 3 médias
Ils consistent essentiellement dans le maintien d'une ventilation efficace, en assurant la liberté des voies respiratoires et en mettant en jeu une respiration artificielle, mécanique au besoin. Une ventilation correcte est capable de prévenir l'hypercapnie et sa conséquence, l'œdème cérébral, complication redoutable du coma qui entraîne un véritable cercle vicieux.
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ANESTHÉSIE
- Écrit par Francis BONNET et François CHAST
- 22 652 mots
- 2 médias
La dépression de la commande de la ventilation implique que le médecin anesthésiste s'assure du « contrôle » des voies aériennes supérieures (l'anesthésiste « isole » les voies aériennes des voies digestives en pratiquant une intubation orotrachéale ou en utilisant un dispositif comme le masque laryngé) et qu'il mette en œuvre une ventilation supplétive à l'aide d'un respirateur.
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NOYADE
- Écrit par René NOTO
- 4 503 mots
), elle fait appel à des mesures simples : liberté des voies aériennes, oxygénation au masque, ventilation artificielle orale ou instrumentale, protection thermique. Dès que possible, ces premiers gestes seront relayés par des soins médicaux grâce à l'arrivée d'une équipe d'un service mobile d'urgence (S.M.U.R.) ; là encore, l'essentiel du traitement est fondé sur la réanimation ventilatoire (intubation trachéale et ventilation contrôlée), à laquelle viendra s'ajouter, suivant la gravité, une réanimation cardiovasculaire (perfusion et drogues cardio-vaso-actives, massage cardiaque externe, défibrillation cardiaque).