Ventru
- Adjectif masculin singulier
Définition
- qui a un gros ventre
"ventru" dans l'encyclopédie
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PTOLÉMÉE VIII ÉVERGÈTE II ou PTOLÉMÉE VII (mort en 116 av. J.-C.) roi d'Égypte (145-116 av. J.-C.)
- Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI
- 1 596 mots
Fils de Ptolémée V Épiphane et frère de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II reçut le surnom de Physcon, « le Ventru ». Dès la mort de son frère, avec qui il avait déjà partagé le pouvoir entre ~ 170 et ~ 163, il s'empare du trône des Lagides, en éliminant son neveu Ptolémée VII Néos Philopator qui n'a régné que quelques semaines. Dès son avènement, il chasse les savants du musée d'Alexandrie et parmi eux le grand philologue Aristarque de Samothrace.
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AGASTYA
- Écrit par Jean FILLIOZAT
- 2 807 mots
Il est représenté dans l'iconographie indienne sous la forme d'un personnage trapu et ventru, portant une barbe en pointe. Il est muni d'un vase à eau et d'un chapelet, parfois d'un bâton et d'un livre. À Java, des images analogues d'Agastya sont placées dans les temples de Śiva, regardant à l'extérieur face au Sud. Il y est appelé fréquemment Bhaṭaraguru, et Bhaṭaraguru est dit être identique à Hyang Girinātha, roi des dieux, c'est-à-dire Śiva.
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MASON & DIXON (T. Pynchon)
- Écrit par Pierre-Yves PÉTILLON
- 5 106 mots
Un drôle de binôme, rappelant un peu un autre couple fameux, celui formé par don Quichotte le grand maigre et Sancho le ventru. L'un plutôt « aristocrate », l'autre plus « populaire ». L'un plutôt astronome, toujours à sonder le ciel ; l'autre plutôt arpenteur. L'un qui scrute les signes venus de l'au-delà ; l'autre, plus terre à terre, qui suit la pente où va toute chair.
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BÉRANGER PIERRE JEAN DE (1780-1857)
- Écrit par France CANH-GRUYER
- 5 457 mots
Ce recueil lui vaut une semonce de Fontanes, grand maître de l'université, et Béranger préfère quitter son emploi à la veille de la publication de Chansons (1821), où le ton se fait plus âpre avec des pièces d'un patriotisme frémissant, exprimant la haine de l'envahisseur (La Sainte-Alliance des peuples, Le Vieux Drapeau, Le Dieu des bonnes gens, L'Orage, Les Enfants de la France), le mépris des opportunistes (Paillasse, Monsieur Judas, Le Ventru), la raillerie envers les émigrés (Le Marquis de Carabas, La Marquise de Prétintaille), sans compter les attaques contre les congrégations qui commencent à investir la France (Les Missionnaires, Les Révérends Pères) et contre la personne royale (La Couronne, Nabuchodonosor).
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ESSENINE SERGE ALEXANDROVITCH (1895-1925)
- Écrit par Pierre PASCAL
- 6 998 mots
Quand il retourne dans son village, il « sourit aux labours et aux bois », mais sa sœur « ouvre comme une Bible le ventru Capital ». « Une vache éclaterait en sanglots En voyant ce pauvre coin dévasté... » où Lénine a remplacé l'icône. Il écrit beaucoup : dans ses trois dernières années, il composera deux fois plus de vers que de 1916 à 1922. Ce sont des vers graves et dépouillés, presque sans images : une manière nouvelle où dominent les mètres iambiques pouchkiniens et d'où ont disparu les vers purement toniques.