Verbalisme
- Nom masculin singulier
Définition
- abondance de paroles masquant la carence des idées
"verbalisme" dans l'encyclopédie
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PERROS GEORGES (1923-1978)
- Écrit par Jude STÉFAN
- 3 244 mots
À ce travail de moraliste — terme que l'auteur eût récusé, préférant celui de « journalier des pensées » — s'ajoute l'essai de s'exprimer en poèmes tenant à la prose, analogue à la tentative de Queneau pour dissoudre le verbalisme artificiel dans les données plus simples du sentiment quotidien. Une vie ordinaire (1967) et Poèmes bleus (1962) en témoignent, ainsi que les Huit Poèmes, parus chez Eibel et quasi posthumes.
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BALMONT KONSTANTIN DMITRIEVITCH (1867-1942)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 3 518 mots
Il revient vite à sa véritable vocation et publie Sortilèges (Zlye čary), L'Oiseau de feu (Žar ptica), recueils bien accueillis par le public, et déjà contestés par Brioussov, un critique pourtant favorable mais lassé par son verbalisme. Figure de proue de la première génération des symbolistes russes, Balmont est surtout le maître de la « rime intérieure », le poète des « consonances musicales ».
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ÉDUCATION L'histoire de l'éducation
- Écrit par Daniel HAMELINE
- 13 255 mots
Nul doute qu'on ait les meilleures raisons de s'en prendre, concernant l'éducation, au verbalisme, à l'autoritarisme et au dogmatisme. Mais c'est précisément à cette triple défaillance que, une fois subordonnée à la promotion des idées (fût-ce des idées justes), cette histoire de l'éducation, devenue vulgate pédagogique, risque, à son tour, de succomber.
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VALLÈS JULES (1832-1885)
- Écrit par Pierre PILLU
- 8 172 mots
La référence au concret permet d'heureux effets de décalage et sert à la démystification du verbalisme et de l'enflure. C'est une des formes privilégiées de l'humour vallésien qui ne perd jamais ses droits, même dans les moments dramatiques, mais qui n'est pas séparable de la passion. La voix d'un passionné La création de Vallès se fait dans des limites étroites : il ne peut sortir de lui-même, mais ce qu'il perd en étendue, il le gagne en intensité.
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SIKELIANOS ANGELOS (1884-1951)
- Écrit par Nicolas LEVENTIS
- 9 713 mots
Optant pour le vers libre, et peu soucieux de la composition, Sikalianos n'échappe pas au verbalisme ni à certains défauts voyants : des exclamations vides de sens poétique, qui rappellent celles de la première des cinq grandes odes claudéliennes ; l'exposition figée de ses sources spirituelles ou la chute dans les digressions. Le tout, gonflé de grandeurs factices, se disperse dans la vacuité.