Verbeux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- qui expose les choses en trop de mots, sans concision, sans clarté (rapport verbeux )
"verbeux" dans l'encyclopédie
-
MORICE CHARLES (1861-1919)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 1 652 mots
Morice illustre le formalisme, qui sera l'un des travers du symbolisme, déjà dans son texte, souvent désagréable à force d'être verbeux. Il publie encore des romans et quelques recueils de poèmes, obscurs et hermétiques ; il fait quelques traductions du russe et des études critiques sur la poésie, mais sans jamais dépasser le cercle des initiés. Un drame, Chérubin, est mis en scène en 1891.
-
NABĪ YUSUF (1640-1712)
- Écrit par Gayé PETEK-SALOM
- 1 740 mots
Les seules faiblesses de Nabī tiennent à la langue qu'il utilise et à son style : la première manque de simplicité et de lyrisme, malgré les quelques très beaux vers dédiés à Constantinople ; quant à son style, il est verbeux, disparate et chargé de persianismes.
-
VÉSALE ANDRÉ (1514-1564)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 986 mots
- 5 médias
C'est l'iconographie qui, paradoxalement, est la partie la plus étudiée et commentée de la Fabrica : au style verbeux et grandiloquent des sept livres de l'ouvrage s'oppose la clarté des légendes et de la préface. Avant Vésale, d'autres esprits s'étaient élevés contre l'autorité incontestée de Galien en médecine, mais ils n'ont pas été, comme il le fit, jusqu'à une reconstruction presque parfaite de ce qu'ils démolissaient.
-
ABRABANEL (1437-1509)
- Écrit par Colette SIRAT
- 5 012 mots
Ces œuvres sont le reflet de l'époque : par leur étendue d'abord et par un raffinement scolastique un peu verbeux qui marque la fin de l'aristotélisme ; par leur érudition et par l'accumulation des discussions qui cache mal une pensée peu originale ; enfin, par des conclusions souvent contradictoires, qui reflètent le déchirement de la génération de l'Expulsion.
-
L'ÉCONOMIE DE LA CONCURRENCE IMPARFAITE, Joan Violet Robinson Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Marc DANIEL
- 5 588 mots
- 1 média
Ses adversaires accusent ce livre plutôt épais (350 pages dans l'édition originale) d'être en fait verbeux. Cela explique peut-être son faible succès initial, à moins que ce ne soit la concurrence, quasi parfaite celle-là, de La Théorie de la concurrence monopolistique, qui paraît également en 1933, sous la plume de l'Américain Edward Chamberlin. Défendant des idées proches de celles de Robinson, il multiplie les articles pour démontrer qu'il est l'authentique concepteur de la concurrence imparfaite.