Verbiage
- Nom masculin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- abondance de paroles inutiles ou vides de sens
Forme dérivée du verbe « verbiager »
"verbiage" dans l'encyclopédie
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YOUNG EDWARD (1683-1765)
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 2 486 mots
De sorte que le jugement de Pope sur les Nuits garde sa juste acuité : « Young était près de la sublimité du génie, quoique dépourvu de bon sens, de sorte que son génie, privé de guide, menaçait sans cesse de dégénérer en verbiage pathétique. »
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HUI SHI [HOUEI CHE] ou HUIZI [HOUEI-TSEU] (env. 370-env. 310 av. J.-C.)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 4 127 mots
» Zhuangzi ridiculise son adversaire en racontant qu'un jour où l'on demandait à celui-ci pourquoi le ciel ne tombait pas sur la tête des humains, il ne s'esquiva pas : « Il avait réponse à tout, ce fut un flux de paroles ; et, plus il parlait, plus il tombait dans le verbiage, indéfiniment. Encore était-ce à ses yeux trop peu de chose ; il y ajouta des étrangetés.
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PARIS UNIVERSITÉ DE
- Écrit par Jacques VERGER
- 6 182 mots
- 1 média
D'ailleurs son enseignement se sclérosait ; les recherches originales ébauchées en physique par Oresme et Buridan tournèrent court, faute de méthode expérimentale ; la théologie spéculative, gravement atteinte par les critiques du franciscain anglais Guillaume d'Ockham, tourna au pur verbiage. Le meilleur théologien parisien de cette époque, Jean Gerson (1363-1429), essaya cependant de dépasser le scepticisme ockhamiste en suscitant un réveil de la piété et du mysticisme personnel.
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UN BEAU SOLEIL INTÉRIEUR (C. Denis)
- Écrit par Joël MAGNY
- 5 905 mots
- 1 média
Sent-elle quelque similitude entre le verbiage satisfait de ce vaniteux et la façon dont elle-même tente parfois de retenir dans ses phrases des amants aussi insaisissables que le vol des oiseaux au-dessus des arbres de La Souterraine ? C’est l’obstination d’Isabelle à trouver un lien fort et durable avec un homme qui distingue Un beau soleil intérieur du tout-venant du film sentimental à la française.
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OVIDE (43 av. J.-C. 17 apr. J.-C.)
- Écrit par Simone VIARRE
- 7 705 mots
La logique de la « philologie » a longtemps relégué le poète au second plan, pour cause de verbiage, de rhétorique, de facilité, etc. Mais il sort peu à peu de son ère de malédiction grâce à des chercheurs qui ne se contentent plus de classifications périmées. Et sa vie posthume a pris des formes diverses dont le déchiffrement n'est pas encore terminé.