Verbo
- Interjection
Définition
- préfixe référant au concept de parole
"verbo" dans l'encyclopédie
-
REUCHLIN JOHANNES (1455-1522)
- Écrit par François SECRET
- 3 587 mots
Il écrivit dès 1496 le De Verbo mirifico, dialogue entre le philosophe épicurien Sidonius, le juif Baruchias et le chrétien Capnion sur le seul mot qui puisse accomplir des miracles, le Verbe même. C'était, selon Reuchlin, le nom de Jésus orthographié en YHWSH — le pentagramme rendant prononçable, par l'adjonction de la lettre Shin (le S), le Nom de Dieu de quatre lettres, le Tétragramme imprononçable.
-
JOUSSE MARCEL (1886-1961)
- Écrit par Albert PETIT
- 4 886 mots
En 1924, il publie dans les Archives de philosophie un mémoire qui le rend célèbre : « Le style oral rythmique et mnémotechnique chez les verbo-moteurs ». Cette synthèse de ses observations et de celles de nombreux chercheurs définit une approche nouvelle qui fera l'objet de son enseignement pendant vingt-cinq ans, l'« anthropologie du geste ». De 1932 à 1950, il enseigne à l'École d'anthropologie de Paris et, en même temps, à l'École pratique des hautes études (1933-1945).
-
ANDRADE MÁRIO DE (1893-1945)
- Écrit par Mario CARELLI
- 5 158 mots
» Par la suite, plus que le roman (Amar, verbo intransitivo, 1937), c'est le conte qui retint le talent d'Andrade avec les savoureuses histoires de Belazarte (1934) et surtout les Contos novos (1946). Ces textes dépouillés, d'une parfaite efficacité esthétique, scellent une œuvre fortement expérimentale. La pensée de Mário de Andrade se veut à la fois ouverture et valorisation des traits de la culture brésilienne en devenir, et dénonce une trop rigide distinction entre culture savante et culture populaire dans un pays de métissage ethnique et de syncrétisme culturel.
-
LE MAL DU PAYS. AUTOBIOGRAPHIE DE LA BELGIQUE (P. Roegiers)
- Écrit par Marc QUAGHEBEUR
- 5 287 mots
Et que le plus intéressant se trouve dans les notices pleines d'adhésions et de passion que Roegiers consacre à tel ou tel artiste, comme dans la fantasmatique verbo-motrice qui anime tout le livre. Reste, comme G. van Istendael l'a écrit, « qu'il est préférable que le lecteur francophone laisse de côté toutes les notices se rapportant au néerlandais ou au flamand, qui ne contiennent que des absurdités ».
-
SCELSI GIACINTO (1905-1988)
- Écrit par Harry HALBREICH
- 12 925 mots
On en retiendra essentiellement le premier de ses cinq quatuors à cordes (1944), les sonates et les suites (jusqu'à la Septième) pour piano, enfin, la grande cantate La Nascita del Verbo (1948), qui en constitue le point final. À l'issue de quatre longues années de crise et de remise en question émerge, à partir de 1952, le Scelsi de la maturité et ici, pratiquement jusqu'à la fin de sa longue existence, presque tout ce qu'il a livré à la publication est à retenir.