Verdeur
- Nom féminin singulier
Définition
- défaut de maturité des fruits, des vins
- crudité d'un langage
- vigueur, ardeur
"verdeur" dans l'encyclopédie
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VILLEHARDOUIN GEOFFROI DE (1148-1213)
- Écrit par Jean FAVIER
- 1 408 mots
Ce plaidoyer très élaboré, qui n'a pas la verdeur du modeste récit de Robert de Clari, est cependant la relation très scrupuleuse d'un chevalier intègre et l'œuvre intelligente d'un historien qui s'élève au-dessus de la simple chronique. Villehardouin est l'un des premiers historiens étrangers au milieu clérical, et qui au surplus ait choisi d'écrire en français.
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KOROLENKO VLADIMIR GALAKTIONOVITCH (1853-1921)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 1 543 mots
Son lyrisme plein de verdeur et d'innocence populaire, son style sans prétention, son imagination fraîche et naïve conquièrent les lecteurs. Installé à Nijni-Novgorod, il devient un homme public, anime l'aide aux indigents, intervient dans les procès, encourage les écrivains autodidactes (il découvre Gorki) ; puis, à Saint-Pétersbourg, il dirige avec le populiste Mikhaïlovski la revue La Richesse russe.
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BAN GU [PAN KOU] (32-92)
- Écrit par Jean-Pierre DIÉNY
- 1 653 mots
Son style, qu'il a voulu plus pur que celui de son prédécesseur, en a perdu la verdeur et la force. Au cours des siècles, les admirateurs des deux historiens se sont souvent affrontés. Il faut reconnaître que l'influence de Ban Gu, auteur de la première histoire dynastique, a été au moins aussi grande que celle du Père de l'histoire. Ce titre de gloire ne doit pas faire oublier la participation probable de Ban Gu à la compilation du Baihu tong, les actes d'un célèbre débat académique de 79, ni surtout sa place dans l'histoire de la poésie : Ban Gu est l'auteur de plusieurs « récitatifs » (fu), dont le célèbre Fu des deux capitales (Liangdufu), et l'un des premiers lettrés à avoir adopté le mètre pentasyllabique, d'origine populaire.
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MANUEL DEUTSCH NIKLAUS (1484-1530)
- Écrit par Pierre VAISSE
- 2 640 mots
Aucun de ces sujets n'était vraiment nouveau, mais Niklaus Manuel Deutsch les traite avec une verve et une verdeur, un sensualisme et une violence qui confèrent à son œuvre une saveur tout à fait particulière et qui n'est pas sans évoquer l'art de son compatriote Urs Graf.
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BÉROALDE DE VERVILLE FRANÇOIS BROUARD dit (1556-env. 1629)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 2 782 mots
Énorme pot-pourri, Le Moyen de parvenir, « unique bréviaire des résolutions universelles et particulières », mêle propos savants et plaisanteries scatologiques, histoires grivoises, charges satiriques contre les moines ou les gens de justice et parodies des discours philosophiques et alchimiques : par sa saine verdeur, par sa verve joyeuse, par son talent de conteur, Béroalde, dans ce livre où l'on a pu voir « l'exutoire d'une personnalité gaillarde », perpétue avec bonheur la tradition rabelaisienne.