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Verlainienne

  • Adjectif féminin singulier

Définition

  1. à la manière de Verlaine, relative à l'œuvre de Verlaine

"verlainienne" dans l'encyclopédie

  • POÈMES SATURNIENS, Paul Verlaine Fiche de lecture

    • Écrit par Hédi KADDOUR
    • 5 638 mots
    • 1 média

    À ceci près que le régime de l'ironie verlainienne est tel qu'il n'est pas non plus possible de tenir ces propos pour un véritable credo. À la contradiction qu'ils mettent en œuvre, ces poèmes n'entendent donc apporter ni dépassement ni synthèse. Le vers du poète ne dit ni ne cache : il donne des signes, que le destinataire doit toujours réactualiser.

  • HÉBERT ANNE (1916-2000)

    • Écrit par Jean-Louis JOUBERT
    • 4 317 mots

    Un premier recueil, Les Songes en équilibre (1942), d'inspiration adolescente et verlainienne, sera plus tard renié par son auteur. Elle travaille pour la radio, pour laquelle elle écrit des pièces. Scénariste et rédactrice à l'Office national du film du Canada, elle continue à publier ses poèmes dans les revues québécoises. Le texte qui impose sa forte personnalité est une nouvelle, Le Torrent : publiée à Montréal en 1950, elle suscite les résistances de la critique conformiste, peut-être parce que, dans cette histoire de vocation forcée, de mère possessive, de culpabilité imposée se lisait « le drame spirituel du Canada français ».

  • ROMANCES SANS PAROLES, Paul Verlaine Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 7 384 mots

    Mais c’est surtout le sentiment de « vacuité du moi » (Daniel Bergez) – cette forme de mélancolie si typiquement verlainienne – qui trouve ici son expression peut-être la plus aboutie, aussi bien dans les paysages évoqués, transitoires (automne, crépuscule…), indéfinis (plaines, étangs…) et évanescents (brume, pénombre) ou dans l’angoisse du temps qui passe et de l’effacement dans l’oubli (« Ariettes oubliées », ariettes II et V, « Bruxelles, Simples fresques », « Birds in the night »…), que dans une forme poétique prônant, à rebours de l’effusion romantique, la nuance (« Car nous voulons la Nuance encor/Pas la Couleur, rien que la nuance ») et la légèreté (« Sans rien en lui qui pèse ou qui pose »), celle-ci étant entendue non bien sûr comme marque d’insouciance mais comme indétermination, défaut d’existence.

  • RIMBAUD ARTHUR (1854-1891)

    • Écrit par Jean-Luc STEINMETZ
    • 27 839 mots
    • 1 média

    Ses propres poésies que Rimbaud commente d'assez loin lui paraissent désormais caduques, comme la « romance » verlainienne. Remarquons, d'ailleurs, qu'au cours de cette intrigante anthologie personnelle nulle « illumination » n'est citée à comparaître au for intérieur du souvenir. Vertigineusement placé sur le rebord du temps, Rimbaud, avant d'entrer dans l'ignoble vie française qui le réclame, citoyen et soldat, s'interroge, au cours des quatre dernières séquences, fort de sa puissante solitude.

  • POÉSIE

    • Écrit par Michel COLLOT et Dominique VIART
    • 51 662 mots
    • 2 médias

    En séparant un article du nom qu'il détermine, ou une conjonction du verbe qu'elle régit, la rime d'attente verlainienne (« Pareil à la / Feuille morte ») compromet le parallélisme entre mètre et sens. La voie était ouverte à la pratique du vers libre, qui portait atteinte au principe fondateur du vers : la récurrence d'un nombre égal de syllabes ou de pieds.

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