Vermine
- Nom féminin singulier
Définition
- ensemble des parasites (poux, puces, punaises, etc.)
- au figuré, individus vils, néfastes
"vermine" dans l'encyclopédie
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BORDES FRANÇOIS (1919-1981)
- Écrit par Jacques TIXIER
- 4 972 mots
Lui, si pétri de rigueur scientifique dans ses écrits d'archéologue, a su passionner ses lecteurs en débridant son imagination fantastique dans Ce monde est nôtre (1951), La Vermine du lion (1966) ou Pour patrie l'espace (1979)... Son œuvre scientifique, menée en collaboration étroite avec sa femme, comporte près de deux cents titres parmi lesquels on citera : Principes d'une méthode d'étude des techniques et de la typologie du Paléolithique ancien et moyen (1950), Le Complexe moustérien : Moustérien, Levalloisien et Tayacien, en collaboration avec M.
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LA MÉTAMORPHOSE, Franz Kafka Fiche de lecture
- Écrit par Pierre DESHUSSES
- 5 824 mots
Alexandre Vialatte (1938) opte pour le mot « vermine », qui est la traduction la plus proche, Bernard Lortholary (1988) choisit de traduire par « monstrueux insecte », Claude David (1989) parle de « cancrelat » et Jean-Pierre Lefebvre (2018) d’« énorme bestiole ». Quant à Nabokov, il tient dans ses commentaires de l’œuvre au terme de « scarabée ». Quelles que soient les divergences, ce qui importe, c’est de choisir un terme qui évoque et provoque autant de dégoût que le mot allemand.
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SHOAH
- Écrit par Philippe BURRIN
- 32 510 mots
- 3 médias
Depuis des décennies, les juifs étaient dépeints comme des parasites, comme de la vermine qu'il s'agissait de faire disparaître. En leur déniant la dignité d'êtres humains, en multipliant les appels haineux à la mort, le terrain était ensemencé pour l'extermination. Que celle-ci ait été en définitive accomplie, pour une large partie, en utilisant comme moyen de gazage un désinfectant destiné à détruire la vermine illustre, même si ce ne fut pas une intention consciente, la logique meurtrière de ces désignations.
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FERMIERS GÉNÉRAUX
- Écrit par Jean MEYER
- 14 178 mots
C'est une vermine qui le dévore, c'est une peste qui l'infecte. Nous supplions très humblement Sa Majesté de nous en délivrer pour toujours et d'exterminer tellement les racines de cette pernicieuse plante qu'elle ne repousse jamais. » M. Marion citait, voici longtemps, le cahier de Menetou-Couture (Bourges). Il demande « l'abolition entière des fermes, qui ne contribuent qu'à enrichir une vingtaine d'hommes de la fortune desquels on ne parle que par millions qu'ils gagnent sur les fermes et qui, en ruinant les peuples, ne contribuent en rien au soulagement de l'État ».
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ASCÈSE & ASCÉTISME
- Écrit par Michel HULIN
- 25 668 mots
- 1 média
Il s'expose volontairement à la vermine et aux piqûres d'insectes. Sa cellule est étroite, obscure, étouffante. Parfois, il élit domicile dans un ancien tombeau, une grotte à flanc de montagne ou un puits asséché. Il peut aussi choisir de s'installer, comme les « dendrites », au creux d'un vieil arbre, ou dans une cage suspendue à ses branches, ou encore, comme Siméon le Stylite, passer des dizaines d'années au sommet d'une colonne, exposé à toutes les intempéries.