Vermoulu

"vermoulu" dans l'encyclopédie

• FREILIGRATH FERDINAND (1810-1876)

  • Écrit par Marie-Claude DESHAYES
  • 1 805 mots

  Et le chauffeur prolétaire de crier à la face du roi : « Nous sommes la force et, à coups de marteau, nous détruisons l'État vermoulu... » Les poésies que Freiligrath a écrites en 1848 lui ont valu le surnom de Trompette de la révolution. Les plus connues sont : Les morts disent aux vivants, Noir-rouge-or, La République, Malgré tout. En 1851, Freiligrath est en exil à Londres.

• LUCANE CERF-VOLANT

  • Écrit par Santiago ARAGÓN
  • 2 492 mots
  • 2 médias

  À l'issue de trois stades larvaires, elle atteint près de 10 centimètres de longueur et se nymphose dans un grand cocon de bois vermoulu. L'imago peut rester caché en diapause à l'intérieur du cocon en attendant l'été. Pour se nourrir, le lucane cerf-volant adulte lèche la sève qui s'écoule des plaies des arbres. Cette espèce est menacée par la sylviculture moderne qui se débarrasse des vieux arbres en putréfaction, réduisant ainsi son habitat.

• LA DANSEUSE (P. Modiano) Fiche de lecture

  • Écrit par Norbert CZARNY
  • 5 792 mots
  • 1 média

  Il fallait franchir une « frontière » ou, comme il l’écrit dans Un pedigree (2005), son récit autobiographique, prendre le large « avant que le ponton vermoulu ne s’écroule ». La belle et sobre variation sur ce thème que constitue la danseuse dit ce même besoin d’air vif.

• VIDE & PLEIN, symbolique

  • Écrit par Alain DELAUNAY
  • 8 209 mots

  D'où toutes les métaphores et les mythes de l'impossible voyage au centre de la Terre, de la traversée de tunnels, de gouffres souterrains ; de l'enfoncée dans la structure noire et blanche du labyrinthe, où la même épaisseur des « pleins » et des « vides » (des murs et des couloirs) laisse l'œil perdu dans un dédale optique ; du franchissement du pont qui enjambe l'abîme du précipice cosmique (épreuve correspondant à la conscience de l'instabilité des choses : le pont est étroit, branlant, vermoulu, parfois réduit à une seule poutre, à une seule corde, à un seul cheveu).

• ROME ET EMPIRE ROMAIN L'Antiquité tardive

  • Écrit par Yann LE BOHEC et Paul PETIT
  • 30 003 mots
  • 7 médias

  Lot) estiment que les Barbares ont jeté bas un Empire vermoulu et rongé par ses tares internes, une administration dévorante, une société sclérosée, une armée barbarisée, un déséquilibre social irrémédiable. Les optimistes (A. Piganiol, S. Mazzarino et bien d'autres aujourd'hui) pensent qu'une civilisation en plein renouveau a été « assassinée » (A.