Vernissage
- Nom masculin singulier
Définition
- action de vernir, passer un enduit liquide et visqueux à base de gommes et de résines qui, en séchant, devient lisse et brillant
- réception qui marque l'ouverture d'une exposition
"vernissage" dans l'encyclopédie
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FLEURY LUCIEN (1928-2004)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 182 mots
Leur tableau-manifeste de 65 mètres de longueur, Le Grand Méchoui ou « l'histoire d'un troupeau de moutons qui, effrayé par la confusion politique née de la guerre d'Algérie, a préféré s'en remettre à un homme providentiel » est décroché, le 16 mai 1972, jour du vernissage, de l'exposition 72, douze ans d'art contemporain au Grand-Palais. L'artiste enseigne ensuite à l'Institut pour les arts visuels d'Orléans et participe à la réforme des écoles d'art en France, tout en continuant à peindre seul : après des personnages proches, des paysages, et ces natures mortes exprimant, toujours avec un lyrisme acide, sa propre « cuisine picturale ».
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CLERT IRIS (morte en 1986)
- Écrit par René PASSERON
- 1 577 mots
Le vernissage des Monochromies bleues d'Yves Klein (1956) avait attiré dans un local de 20 m2, rue des Beaux-Arts, trois mille personnes. Elle a raconté sa vie dans six cassettes intitulées Iris Time and Life. Son amitié avec Klein (qu'elle traita de naïf et de fasciste, après leur brouille) fut, dit-elle un « lien de jalousie entre deux artistes ».
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PASCIN JULIUS PINKAS dit JULES (1885-1930)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 2 754 mots
Tour à tour fascinant pour ceux qui l'approchaient et un peu falot, Pascin cultiva son dandysme avec assez de sérieux, par-delà l'alcool et même la drogue, pour se suicider la veille même du vernissage de la première exposition personnelle à laquelle il consentait. Mais ce bohème célèbre par les fêtes qu'il donnait et par celles où il s'introduisait (Calder le vit un jour arriver dans son atelier avec plus de vingt personnes) reste un artiste déconcertant et sensible, qu'on aurait grand tort d'expliquer par le seul « climat » où son œuvre se développa.
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TOOROP JOHANNES THEODORUS dit JAN (1858-1928)
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 2 721 mots
- 1 média
Comment rendre compte, au moins partiellement, de cette orientation sans évoquer les contacts que Toorop noua pendant sa formation à Delft (École polytechnique, 1879), à Amsterdam (Académie, 1880-1882), à Bruxelles (Académie des beaux-arts, classe de Jan Frans Portaels, 1882-1883) et, dès son affranchissement professionnel, avec Henri Degroux et Ensor, avec le milieu du groupe des XX à Bruxelles (où il expose à partir de 1885 : on lui découvre alors « une nature spiritualisée, complexe, toujours en quête de recherches nouvelles »), avec Verhaeren et Maeterlinck, avec l'idéologie de William Morris et le mouvement Arts and crafts découverts à Londres, où il séjourne en 1885-1886, ou à l'occasion de sa participation aux salons bruxellois de la Libre Esthétique ? Il assiste notamment au vernissage du salon inaugural, le 17 février 1894, et y rencontre ou retrouve Gauguin, Toulouse-Lautrec, Signac, Francis Jourdain, Vallotton, Eugène Carrière.
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PARRENO PHILIPPE (1964- )
- Écrit par Bénédicte RAMADE
- 3 539 mots
Il y fait le récit d'une performance-vernissage qui ont donné lieu à plusieurs actions, sans que celles-ci soient explicitées ou orchestrées de manière théâtrale. Tout cela eut lieu la veille de l'ouverture officielle, les visiteurs ne découvrant que les traces de cet événement. Snow dancing cristallise parfaitement les préoccupations de Philippe Parreno, cette manière de transformer une exposition en un moment d'incertitude porteur d'une temporalité perdue.